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·05 de janeiro de 2025
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Contraints de se réorganiser dès le début de la rencontre après la sortie de Matias Fernandez-Pardo, Bruno Genesio et son staff ont eu une nouvelle idée fructueuse en alignant Rémy Cabella en tant qu’ailier droit, un rôle peu naturel pour lui, face à Nantes (1-1) ce samedi soir. L’entraîneur du LOSC explique le cheminent de cette réflexion.
19h10, ce samedi soir. Touché à la cheville gauche depuis plusieurs minutes après une intervention rugueuse de Nicolas Cozza, Matias Fernandez-Pardo ne peut plus continuer. L’ailier de 19 ans se met au sol et fait signe à son staff de préparer le changement. Sur le banc lillois, Bruno Genesio et son adjoint Antonin Da Fonseca, les neurones chauffent et les questions fusent : en l’absence d’Edon Zhegrova, ailier droit titulaire, et Mitchel Bakker, qui avait brillé à ce poste face à Sturm Graz, qui pour occuper ce rôle désormais ? Osame Sahraoui se prépare à entrer, mais le Marocain est un ailier gauche exclusif.
« J’avais plusieurs options, s’expliquait Bruno Genesio après la rencontre. Les joueurs ont aussi la liberté pour permuter, à partir du moment où on respecte les zones. » Ainsi, bien que Gabriel Gudmundsson aurait pu à nouveau faire montre de sa polyvalence et être suppléé au poste par Ismaily, le choix se détermine entre deux milieux offensifs plus à l’aise à gauche qu’à droite. « Dans un premier temps, je voulais mettre Hakon (Haraldsson) sur un côté qui avait, je pense, plus de faculté à faire des courses sans ballon », décryptait l’entraîneur du LOSC, qui change de fusil d’épaule quelques minutes plus tard en interchangeant les positions avec Rémy Cabella. Une grande réussite.
LOSC – Nantes : Cabella esseulé, Sahraoui peu inspiré – les notes du match
« Très vite, on s’est réajusté avec Hakon qui est resté à son poste de meneur de jeu et Rémy qui est passé à droite, poursuivait Genesio. Avec lui, l’avantage est qu’il peut jouer à tous les postes devant voire même un cran plus bas au milieu. C’est un garçon intelligent, bon techniquement. Cela a été un des plus constants dans ce match avec notre capitaine. C’est de lui qu’est venu le danger la plupart du temps. » Pourtant loin d’être familier à ce poste d’ailier presque contre-nature pour un joueur qui aime repiquer vers l’axe, le Corse a livré son meilleur match de la saison. De quoi ajouter à nouveau nom dans la caste des nombreux profils polyvalents et diversifiés de ce LOSC.
Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport