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·26 de dezembro de 2024
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Ancien joueur du LOSC (2017-2019), Farès Bahlouli a évolué sous les ordres de Christophe Galtier, actuel entraîneur d'Al-Duhail. Dans les colonnes de SO Foot, l'ex-international espoir est revenu sur sa relation avec l'ancien coach de l'ASSE. Il garde un très mauvais souvenir de Christophe Galtier.
Christophe Galtier avait succédé à Marcelo Bielsa en 2017 sur le banc du LOSC et a eu sous ses ordres Farès Bahlouli, l'ancien international espoir. Les principaux observateurs de la Ligue 1 gardent un bon souvenir du passage du Marseillais à Lille, avec un titre de champion de France et plusieurs participations en Ligue des champions. Cependant, du côté de Farès Bahlouli, ancien joueur des Dogues (2017-2019), il garde un très mauvais souvenir de l'ex-entraîneur du PSG.
"Franchement… Pourtant, premier entretien avec (Christophe) Galtier. Il me dit : "Farès, je dois m’excuser, on m’avait dit que tu étais une personne compliquée, une tête forte, un comportement… Je te connais depuis dix jours et tu es adorable, avec l’état d’esprit. " Quand il arrive, on est pratiquement derniers ! Mission sauvetage sur le terrain, mais dans le vestiaire, c’est la guerre ! Les joueurs de Bielsa, les Brésiliens, les Français… De là à en arriver presque aux mains. Et Galtier n’a pas les épaules pour tenir ce vestiaire. Du coup, il se sert de Benzia et moi. Il nous convoque. Il joue la carte de la sensibilité, des anciens Lyonnais. On m’avait prévenu de comment il est. Je lui laisse le bénéfice du doute, pour me faire ma propre opinion. On discute. Il est charmant, super sympa : " J’ai besoin de vous, il faut que vous m’aidiez à tenir le vestiaire. " On fait ce qu’il faut. Mike Maignan a aussi un gros rôle. On essaie de l’aider au maximum pour gérer les problèmes. On se maintient. Et là, le gars change du tout au tout. On revient de vacances, le mec fait son mercato. Il nous vire tous ! Il ne veut plus nous parler, ni nous recevoir. Un matin, on me convoque pour me dire que Galtier ne me veut plus. On me bloque l’accès aux vestiaires. J’essaie d’avoir un entretien avec lui, il ne veut pas. Rien du tout ! On me prend mes affaires et on les jette dans le vestiaire de la réserve. Puis on m’interdit d’accéder au centre d’entraînement, je dois me garer à l’extérieur ! Je ne vais pas rentrer là-dedans, mais quand tu vois, quelque temps après, de quoi il a été accusé, je ne suis pas étonné. Je ne suis pas là pour faire du buzz. Mais tu sens qu’il y a un problème. Ce n’est pas normal. Tu ne me parles plus, tu nous vires un à un comme des chiens, tu m’interdis l’accès à la cantine, aux vestiaires, au parking…", a confié Farès Bahlouli à nos confrères de SO Foot avant de s'exprimer sur son quotidien au LOSC :
"Ils me font la misère. Il y a un mec là tous les jours à l’entraînement, qui se cache, et qui note à quelle heure j’arrive. Ils font exprès de me convoquer l’après-midi. Ils me prennent un rendez-vous avec une diététicienne. Je dois signer à chaque fois. Si je ne viens pas à la pesée, il y a un signalement. Ils m’espionnent dans le vestiaire pour savoir ce que je dis. Ils veulent me pousser à la faute. Il y a aussi l’anecdote du maillot : je suis numéro 26. Ils font signer Jérémy Pied et le forcent à prendre le 26. Jérémy Pied, que je tiens à saluer, très respectueux, vient me voir. Je lui dis : "De toute façon, avec eux, c’est fini, ce maillot, je ne vais plus le mettre. Si le numéro te plaît, prends-le." C’est pour dire le vice… Jusqu’à casser mon contrat, car j’aurais "insulté" un préparateur physique. Derrière, je les attaque. Conciliation. On ne se met pas d’accord. Et le fait que j’ai insulté n’apparaît nulle part sur les papiers. Ils voulaient se débarrasser de moi, il fallait bien qu’ils trouvent quelque chose… Ils ont été condamnés pour harcèlement moral. (En juin 2023, le LOSC a été condamné à lui verser 510 000 euros, NDLR.)".