Olympique-et-Lyonnais
·12 de dezembro de 2024
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·12 de dezembro de 2024
Il y a bien longtemps qu’il n’y avait plus eu cette odeur des soirées européennes quasi parfaites. Ayant retrouvé la Coupe d’Europe cette saison, l’OL avait déjà retrouvé le Parc OL contre l’Olympiakos et Besiktas. Mais avec les huis clos et restrictions de public, le Grand Stade n’avait pas vibré comme à la grande époque. Ce jeudi soir, il n’y avait que 41 091 spectateurs à Décines, très loin d’un stade à guichets fermés. Et pourtant, dans le froid qui touche l’agglomération lyonnaise, les joueurs de Pierre Sage ont clairement réchauffé leurs supporters.
Attendus au tournant contre l’Eintracht Francfort, ils ont peut-être livré leur match le plus abouti de cette première partie de saison. Les belles promesses de ces dernières semaines ont été confirmées dans un match à enjeux. L’OL s’est offert le scalp du club allemand (3-2) et est désormais certain d’avoir a minima un barrage à disputer à la fin de l’hiver.
Avec deux équipes portées vers l’attaque, les supporters salivaient déjà à l’avance du spectacle qui risquait de se produire au Parc OL ce jeudi. Ils n’ont pas été déçus et encore plus en sachant que l’OL était dans un très bon soir. En confiance dans le 4-3-3 ces dernières semaines, les Lyonnais ont pourtant dû revoir leur copie avec le choix de Sage d’évoluer en 4-2-3-1 avec Rayan Cherki comme meneur. Un choix payant tant le numéro 18 a été encore très influent dans le jeu lyonnais. Grand monsieur à Angers, il a remis ça en Ligue Europa et s’est mis au niveau de la compétition et de son exigence. Néanmoins, la première brindille est venue de Francfort et d’Hugo Ekitiké.
L’attaquant français a mis à contribution Perri (5e) et c’est de lui que vient le premier du match. Contre le cours du jeu. L’OL, dominateur avec notamment une frappe de Tolisso sur le poteau (7e) et un face-à-face perdu de Lacazette (11e), a été puni par une glissade de Caleta-Car qui a profité à Ekitiké pour servir Knauff (18e, 0-1). Un scénario cruel pour l’OL, mais qui n’a pas plongé les Lyonnais. Au contraire, après un petit moment de flottement, les Lyonnais ont appuyé sur l’accélérateur pour étouffer cette équipe allemande.
Sur un débordement de Nuamah côté droit, Tolisso a armé sa frappe de loin et la déviation malicieuse de Cherki a fait mouche. Surpris, Kevin Trapp n’a pas eu la main assez ferme (28e, 1-1) et cela a donné de l’allant aux coéquipiers de Lacazette. Sans l’ancien gardien du PSG, l’OL aurait déjà pu reprendre les devants avant la pause, mais il y avait finalement cette petite frustration d’avoir encaissé un but sur la seule occasion de Francfort. Le retour des vestiaires aurait donc pu être craint, connaissant les défauts lyonnais et c’est finalement tout l’inverse qui s’est produit.
En l’espace de quatre minutes, l’OL a fait le break derrière son capitaine. En pressant bien Theate sur la ligne médiane, le 10 lyonnais a poussé le Belge à la faute, profitant ainsi à Cherki, de nouveau buteur et passeur dans un même match. Son décalage pour Fofana a fait mouche, tout comme le pied gauche de l’ailier (50e, 2-1).
Dans la foulée, Nuamah, pas toujours heureux dans ses décisions, a fait chavirer le Parc OL avec sa frappe enroulée côté opposé (54e, 3-1). Bien plus dans la gestion, l’OL a logiquement reculé, étant moins dans le contrôle du match. Les différents changements de Pierre Sage n’ont pas forcément aidé à créer une nouvelle dynamique et l’Eintracht en a profité pour mettre un peu de doute avec la réduction du score de Marmoush (85e, 3-2). La fin de match a été plus tendue qu’espérée, mais l’OL s’en sort avec les trois points et une 4e place au classement !