Ligue 2 : la VAR finalement absente cette saison ? | OneFootball

En pleine crise des droits TV, l’hypothèse de supprimer le recours à la VAR dans l’optique d’effectuer des économies de bouts de chandelle fut évoqué. Et selon les informations du Parisien, cette perspective est sur le point de devenir concrète pour la Ligue 2, où l’assistance vidéo à l’arbitrage devait faire son apparition cette saison. Explications.

La Ligue 2, enfant pauvre du football français ?

A défaut de VAR, le football français pourrait bien se montrer particulièrement avare avec son antichambre. Alors que l’intronisation de l’assistance à l’arbitrage en Ligue 2 avait déjà été repoussée d’un an, celle-ci étant initialement prévue pour 2023, les instances nationales avaient bien validé son entrée en matière pour la saison 2024/2025. Mais d’après le Parisien, une nouvelle volte-face est sur le point d’avoir lieu à ce sujet.

La cause ? Le coût jugé trop élevé dans le contexte économique actuel, avec une baisse drastique des droits TV, poussant les dirigeants de la Ligue de football professionnel (LFP) à inspecter toutes les lignes de dépenses où des économies peuvent être effectuées. Au total, la VAR coûterait 7,7 millions d’euros par saison en Ligue 1, soit l’équivalent d’un budget moyen d’un club de Ligue 2. Le tout en sachant que cette « innovation » ne fait pas forcément l’unanimité à l’échelon supérieur.

En début d’année, le club de Brest avait officiellement demandé la suppression du VAR en envoyant un courrier à la LFP. En juin dernier, Jean-Pierre Caillot ouvrait le débat au sujet de son utilité auprès de L’Équipe il y a quelques jours. « Le VAR, ça coûte beaucoup d’argent. Est-ce qu’il faut le continuer ? », s’interrogeait le président de Reims et du collège de Ligue 1. Finalement, c’est donc la Ligue 2 qui devrait payer les pots cassés de cette quête d’économies.

Reste à savoir la position de la société Hawk Eye, sous contrat avec la Ligue depuis un an et qui était normalement en charge de l’équipement des stades de Ligue 2, un processus lancé depuis plusieurs semaines.

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport