Ligue 2 (J12) – Un SM Caen chirurgical bat une équipe de Bastia qui peut s’en vouloir | OneFootball

C’est contre le cours du jeu que le Stade Malherbe s’est imposé ce samedi 2 novembre 2024, dans le cadre de la 12e journée de Ligue 2, mais même les succès les moins évidents valent trois points (2-0) ! C’est donc une fin de semaines très satisfaisante pour les hommes de Nicolas Seube qui ont pu fêter dignement le nouveau meilleur buteur de l’histoire de Caen, alors que Bastia s’embourbe dans une série sans victoire interminable…

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Après une entame de match équilibrée, ce sont les visiteurs qui se montrent les plus dangereux, d’abord grâce à un centre de Boutrah qui est repris par un Tramoni surpris, qui ne peut toucher que le poteau sur sa reprise réflexe (14e). Puis, c’est une tentative du colombien Guevara qui échoue juste à côté du cadre sur un corner bien frappé, qu’il effleure de la tête (17e). Malherbe réagit timidement et seulement à la 26e minute, avec un centre-tir puissant de Lecoeuche qui ne trouve ni Mendy, ni le cadre. Ce même Lecoeuche va cette fois-ci adresser un centre parfait à Coulibaly, que l’attaquant ne parvient pas à convertir de la tête (28e). Dans ce temps fort, une transition caennaise fait finalement craquer des Corses trop approximatifs dans leur arrière-garde : Mickaël Le Bihan adresse un centre millimétré vers le second poteau qui est converti en but par une superbe reprise de volée d’Alexandre Mendy, pour son 71e but sous les couleurs du club du Calvados (1-0, 30e).

Boutrah (33e), Vincent (35e) ou encore Tramoni (45e) vont avoir l’occasion d’égaliser avant la pause, mais ne réussiront pas. La réussite est caennaise dans ce premier acte avec une main de Lecoeuche dans sa propre surface, non signalée par le corps arbitral, et les locaux rentrent aux vestiaires avec un court avantage. Benoît Tavenot et Nicolas Seube effectuent un changement chacun au retour de la pause et l’entrée de Lamine Cissé est vite justifiée par une frappe cadrée, stoppée par Clémentia (52e). Cependant, c’est bien Caen qui fait le break et prend un avantage de deux buts avec une réalisation involontaire de Bilal Brahimi, sur un coup franc indirect rentrant que personne ne touche dans la surface (2-0, 57e). L’inefficacité du Sporting ne s’arrête pas là et c’est au tour d’Akueson de manquer un but grand ouvert de la tête sur un coup franc déposé par Amine Boutrah, que le défenseur central ne cadre pas (65e). Plusieurs coups de pied arrêtés du Sporting sont repoussés tour à tour, Boutrah tente de mettre de la folie tout comme l’entrant Etoga, mais rien n’est converti par des Corses trop approximatifs dans la surface adverse, qui ont trop gâché pour rentrer avec un bon résultat (score final, 2-0).

Le tournant du match : l’oubli d’un penalty pour Bastia

Même si l’on peut se dire que si Bastia avait su mieux défendre sur les rares situations caennaises et marquer sur ses nombreuses occasions, le Sporting aurait sans doute dû prendre au moins un point ce samedi après-midi, on ne peut ignorer la main de Quentin Lecoeuche dans sa propre zone de vérité. Un geste bien involontaire mais qui aurait tout de même dû être sanctionné d’un penalty pour Bastia, qui aurait changé le cours de la rencontre s’il avait été transformé. Beaucoup de conditionnel, mais cela compte dans les têtes, surtout pour une équipe qui a joué plus que les autres et qui avait certainement moins de jambes que ses adversaires de la 12e journée.

La feuille de match

SM Caen – SC Bastia : 2-0 (1-0) Au Stade Michel-d’Ornano (Caen), le 2 novembre 2024, coup d’envoi à 14h00.

Buts : Mendy (30e) et Brahimi (57e) pour le SMC.

Avertissement : Debohi (69e) pour le SMC / Ariss (45e) pour le SCB.

SMC : Clémentia – Lecoeuche, Thomas ©, B. Traoré, Henry (Bolumbu, 46e) – Lebreton, Debohi, Brahimi (Rajot, 77e) – Le Bihan (Kyeremeh, 66e), Mendy (Autret, 91e), Coulibaly (Gomis, 66e). Le banc : Mandréa, Verhaeghe.

SCB : Placide – Ariss, Guevara, Akueson, Bohnert (Meynadier, 67e) – Janneh, Ducrocq (Etoga, 67e), Vincent © (Maggiotti, 74e) – Boutrah, Rodrigues (Tomi, 67e), Tramoni (Cissé, 46e). Le banc : Fabri, Guidi.

Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport