Le Real Madrid écrase Alavés 5-0 pour célébrer son 36e sacre en Liga | OneFootball

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·15 de maio de 2024

Le Real Madrid écrase Alavés 5-0 pour célébrer son 36e sacre en Liga

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Un match de « GALA »

C’était presque un match de gala pour les Madrilènes. Le Real Madrid, invaincu depuis sa défaite le 18 janvier dernier en demi-finale de la Coupe du Roi contre l’Atletico Madrid (4-2), a su régaler le public du Santiago Bernabéu.

Par rapport au dernier onze de départ aligné contre Grenade, Carlo Ancelotti a effectué de nombreux changements. Thibaut Courtois, Eder Militao et Eduardo Camavinga sont les trois seuls joueurs qui étaient déjà titulaires lors du dernier match. Courtois, de retour de blessure dans les cages, enchaînait donc une deuxième titularisation de suite. Carvajal, Nacho Fernandez, Militao et Mendy formaient, respectivement de droite à gauche, la défense madrilène, tandis que Camavinga, Kroos et Valverde étaient alignés au milieu de terrain derrière le trio Vinicius, Bellingham et Rodrygo.


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Dans ce match sans véritable enjeu, ce sont les Merengues qui ont rapidement pris le contrôle du ballon et dicté le tempo. À la 10e minute, Jude Bellingham a, encore une fois, ouvert le score avec beaucoup de réussite après un centre millimétré de Toni Kroos.

Le Real Madrid a dominé la rencontre en se procurant de nombreuses occasions. Eduardo Camavinga, rayonnant au milieu de terrain hier soir, a délivré un centre parfait pour Vinicius, qui a inscrit le deuxième but de la rencontre à la 27e minute.

Les occasions se sont multipliées pour les joueurs de Carlo Ancelotti, qui ont eu 73% de possession avec neuf tirs, dont quatre cadrés, en première mi-temps. Une domination sans équivoque qui a une nouvelle fois fait plier les Babazorros. Alors que la mi-temps approchait, Federico Valverde s’est transformé en buteur pour la deuxième fois cette saison en Liga en marquant le troisième but du match. Une frappe surpuissante venue du coin de la surface en direction de la lucarne du premier poteau, laissant Jésus Owono impuissant face aux dégâts.

De retour des vestiaires, le Real Madrid n’a pas relâché la pression et a entamé la seconde période sur le même rythme. Vinicius Junior, toujours aussi vif, inscrit son deuxième but de la rencontre d’une frappe croisée après une passe de Bellingham. Entré à l’heure de jeu, le jeune Arda Güler s’est également illustré en marquant le but du 5-0 à la 81e minute.

Plénitude

Hier soir, 68 954 spectateurs en ont eu pour leur argent tant le spectacle était au rendez-vous. Les titulaires ont montré pourquoi ils étaient les titulaires officiels. Une ribambelle de talent, de confiance et de sérénité à chaque ligne, notamment incarnée par Toni Kroos qui a réussi 111 passes sur 115. C’est d’autant plus remarquable lorsque l’on se penche sur les joueurs offensifs, ce qui a encore davantage captivé les yeux des Madridistas.

« Plénitude » est le mot adéquat pour décrire les performances globales d’hier, mais on peut aussi parler de « PléniJude » tant l’Anglais était excellent face au Deportivo Alavés. Deux passes décisives et un but pour le natif de Birmingham qui était frais physiquement (pourtant diminué lors de la demi-finale face au Bayern) et pleinement dans son match. Ce dernier qui, hier, est devenu le deuxième meilleur buteur du championnat, avec 19 buts, à égalité avec son prochain adversaire, Alexander Sørloth de Villarreal.

Multiplication des appels de balle, altruisme, disponibilité pour ses partenaires, retours défensifs, le tout sublimé par un merveilleux lob/reprise de volée en début de rencontre : Jude Bellingham n’est pas fait du même bois que les autres. De surcroît, et ce n’est qu’un détail : le numéro 5 madrilène aurait pu aggraver le score si les Brésiliens avaient été un peu plus altruistes.

En parlant des joueurs sud-américains, l’un d’entre eux n’a pas hésité à se mettre en avant. Entre contrôles dantesques, dribbles dévastateurs, gestes extravagants, passes précises et finitions chirurgicales, Vinicius Jr. a encore prouvé pourquoi il est probablement le meilleur joueur du monde actuellement.

Sur son premier golazo, le Brésilien a eu l’intelligence de stopper sa course en se mettant légèrement en retrait tel un attaquant, afin de finir dans les meilleures conditions. Un sens du but qu’on a retrouvé lors de son deuxième but, où, dans un angle fermé, il a croisé parfaitement sa frappe, tel l’ancien Gareth Bale, ne laissant aucune chance à Owono. Un but de pur attaquant pour celui qui commence à élargir sa palette offensive et à devenir un offensif plus que complet.

On aurait pu discuter des performances de Valverde, de Camavinga ou même d’Arda Güler, entré en jeu et qui a encore rentabilisé chaque minute jouée sous la tunique blanche. À noter, le jeune Turc a marqué quatre buts en seulement trois titularisations. L’ancien de Fenerbahçe affiche un ratio d’un but toutes les 71 minutes jouées (TTC) avec le Real Madrid : efficace.

Néanmoins, il y a quelqu’un, dans cet effectif, qui réalise un retour à la compétition totalement inhabituel, et il n’est ni attaquant, ni milieu, ni défenseur : il est gardien de but, et c’est Thibaut Courtois. Victime d’une rupture des ligaments croisés en août dernier puis d’une rupture du ménisque en mars 2024, le Belge est revenu quasiment au sommet de sa forme et enchaîne les titularisations et les clean-sheets en Liga. Dans son antre, le Santiago Bernabéu, le portier flamand est devenu le premier gardien du Real Madrid à réaliser 10 arrêts ou plus dans un match de championnat depuis Casillas en 2008.

Un retour au plus haut niveau qui va poser des maux de tête à Ancelotti pour la finale de la Ligue des champions à Wembley, le 1ᵉʳ juin : Lunin ou Courtois ?

Peu importe, Don Carlo connaît mieux la réponse que nous et saura trancher pour faire le bon choix afin de ramener cette 15ᵉ Ligue des champions à Madrid. Désormais, focus sur les deux prochains matchs contre deux adversaires redoutables : Villarreal CF et le Real Betis. Des rencontres importantes pour le rythme et la forme des champions d’Espagne, qui se préparent à vivre l’un des moments les plus importants de leur carrière dans deux semaines, de l’autre côté de la Manche.

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