Le Journal du Real
·12 de maio de 2025
Le cauchemar de Víctor Muñoz, victime d’un lynchage en ligne après le Clásico

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·12 de maio de 2025
À la 71e minute du Clásico, Carlo Ancelotti lance Víctor Muñoz, 21 ans, dans le grand bain en remplacement de Vinicius Jr. L’ailier de la Castilla entre sur le terrain avec un titre en jeu et, en pleine tension, il tente, provoque, et réussit même quelques duels.
Puis, à la 89e minute, l’occasion de sa vie se présente : parfaitement servi, Víctor Muñoz se retrouve seul face à Szczęsny. Mais sa frappe fuit le cadre. Le score reste à 4-3 pour le Barça et le rêve de héros s’effondre. Un raté qui se transforme en cauchemar à cause du torrent de haine qu’il va devoir affronter sur les réseaux sociaux.
Après avoir quitté la pelouse en larmes, consolé par ses coéquipiers selon La COPE, Víctor Muñoz n’aurait jamais imaginé que le pire était à venir. En quelques minutes, les réseaux sociaux sont devenus un véritable tribunal numérique. Les utilisateurs de X (anciennement Twitter) et Instagram ne tardent pas à déverser une vague de haine sur le jeune joueur. Les critiques fusent : “prends ta retraite”, “tu ne joueras plus jamais”, “t’as les yeux croisés”, des insultes cruelles qui vont bien au-delà du simple commentaire sportif.
La situation prend une tournure encore plus absurde quand les messages de moquerie se multiplient, certains allant jusqu’à faire des commentaires sur son apparence physique plutôt que sur son jeu. Le poids des mots devient de plus en plus lourd pour Víctor Muñoz, qui, incapable de gérer cette pression démesurée, se voit contraint de désactiver les commentaires sur ses comptes. Mais même cette décision ne suffit pas à stopper l’acharnement. Son nom est rapidement utilisé comme cible pour une haine gratuite et excessive, et même un chanteur portant le même nom, Víctor Muñoz, est pris à tort pour le footballeur, ce qui souligne l’absurdité de la situation.
Le lynchage numérique subi par Víctor Muñoz dépasse le sport et met en lumière la dérive des réseaux sociaux, où l’anonymat permet à certains de se déchaîner de manière injustifiée et destructrice.
Léo Seguin