Laurent Brun : « Même au niveau pro, ce genre de joueur, l’aboyeur, n’existe quasiment plus, y compris les coaches » | OneFootball

« Adrien Louveau, je ne le connais pas, mais je pense qu’il a potentiellement cette fibre. Cédric Yambéré je le connais, et il l’a. Après, il est défenseur, capitaine, et peut-être qu’il faudrait un relai un peu plus haut. Un aboyeur, comme on l’a connu à l’époque aux Girondins. Même au niveau pro, ce genre de joueur n’existe quasiment plus, y compris les coaches. Il y avait des coaches aboyeurs qui jouaient sur l’amour propre… Fustiger les joueurs, ça ne marche plus aujourd’hui. A l’époque, vous titilliez un joueur, que ce soit en pro ou en amateur, vous le touchiez dans son orgueil. Quand c’était à la mi-temps, il explosait tout en seconde période. Il y avait à l’époque peut-être 80% de joueurs comme ça, 20% de joueurs non réceptifs, et aujourd’hui je pense que la tendance s’est inversée. Aujourd’hui, il y a peut-être 20% de joueurs avec qui ça peut marcher, et d’autres qui vont se dire qu’ils ne sont pas là pour prendre des tirs individuellement. Mais oui, un relai peut manquer à ce niveau-là. Je ne connais pas assez la personnalité de ces joueurs pour me permettre de les juger dans ce sens, mais je pense qu’il y a des joueurs qui ont le potentiel pour le faire. Les nouveaux ont été intégrés, ils se sont fondus dans le collectif, dans le club, dans la ville, donc peut-être qu’eux aussi doivent chercher un peu plus loin. Peut-être Emeric Depussay aussi, Adrien Louveau… Qu’ils aillent un peu plus loin dans leur personnalité, pour créer un électrochoc pendant le match au niveau de l’humain ».

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