L’Atletico de Madrid de Reinildo (ex-LOSC) prend l’eau contre le PSG à la Coupe du monde des clubs | OneFootball

Parmi les principales affiches de ce début de Coupe du monde des clubs, le choc entre le PSG et l’Atletico de Madrid a fait pschitt. La faute à la supériorité du club francilien, qui a confirmé après son triomphe en Ligue des Champions (4-0).

Reinildo n’a rien pu faire

Bien que privé de Bradley Barcola et Ousmane Dembélé, le PSG n’a eu aucun mal à se défaire d’un bien pâle Atletico de Madrid. Dictant le tempo dès l’entame de match, les champions d’Europe ouvraient le score par l’intermédiaire de Fabian Ruiz, d’une frappe rasante de l’extérieur de la surface de réparation (1-0, 19′). Incapables de mettre du rythme, semblant subir la chaleur d’un match à midi heure locale, les Colchoneros cédaient une deuxième fois, juste avant la mi-temps.

Profitant d’un bloc manquant de densité, Vitinha s’enfonçait au coeur de celui-ci pour aller facilement tromper Oblak (2-0, 45’+3). Et si Julian Alvarez pensait relancer le suspense peu avant l’heure de jeu, son but était refusé pour une faute au préalable sur Désiré Doué (58′). Sans avoir à forcer son talent, le PSG corsait un peu plus l’addition par le biais de ses entrants. Déjà buteur en finale de Ligue des Champions, Senny Mayulu remettait ça (3-0, 89′), imité dans le temps additionnel par Lee Kang-in sur penalty (4-0, 90’+7). Entré à la 62e minute de jeu, Reinildo assistait, bien impuissant, à ce véritable désastre.

Déjà en difficulté avec les Bleus contre l’Espagne, Clément Lenglet a vu rouge contre le PSG (Hugo Pfeiffer/Icon Sport)

Et si l’Atletico de Madrid pestait contre l’arbitrage à l’issue de la rencontre, aussi bien pour le but refusé ou encore l’expulsion de Clément Lenglet, Jan Oblak estimant notamment que Senny Mayulu avait – au préalable – fait faute sur lui, la différence de niveau entre les deux équipes, notamment athlétiquement, n’en était pas moins édifiante. Sonné, le club espagnol tentera de rebondir contre les Seattle Sounders, battus par Botafogo (2-1), dans la nuit de jeudi à vendredi.

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport