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·24 de setembro de 2024
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Candidat à sa propre succession à la tête de la Fédération française de football (FFF), Philippe Diallo a annoncé son intention de réformer la Coupe de France. Un projet visiblement à l’état encore embryonnaire au regard du peu d’informations données par le successeur de Noël Le Graët.
Après Vincent Labrune, réélu à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP) après une campagne express et en dépit de remous sur le process d’élection, c’est au tour de Philippe Diallo de lancer sa candidature pour la présidence de la Fédération française de football. D’ici le 14 décembre prochain, date de l’élection, le successeur de Noël Le Graet risque de se montrer dans les médias afin de dévoiler les contours de son programme.
Et c’est le quotidien l’Equipe qui a eu la primeur de sa première interview. L’occasion pour Philippe Diallo de défendre son bilan, un peu plus d’un an et demi après sa prise de fonction, mais aussi d’avancer quelques pistes pour réformer le football français. Au-delà du vieux serpent de mer qui constate à transformer le National en véritable Ligue 3 professionnelle, le « boss » du football français a également mis sur la table un projet de réforme de la Coupe de France.
« Une réflexion doit s’ouvrir sur la Coupe de France. Son format, son calendrier. C’est l’épreuve la plus populaire en France et elle mérite d’être revisitée, sans toucher aux fondamentaux. » Une proposition qui reste flou et demandera sans doute d’être étayer dans les prochaines semaines. Pour le reste, Philippe Diallo promet aux clubs « un effort de simplification« .
« Il y a trop de règlements. Et la Fédération doit être un centre d’innovation, on doit être à la pointe en matière de datas, d’intelligence artificielle. Je souhaite que la FFF devienne une sorte de marque mondiale, prophétise l’ancien numéro 2 de la FFF. Elle en a la capacité, avec nos sélections nationales qui sont enviées dans le monde. Il est temps que notre rayonnement s’internationalise. »
Philippe Diallo annonce aussi « un financement nettement amélioré du football amateur [et] la clarification des compétences entre la Fédération, les Ligues et les districts ». Grand favori à sa propre succession, il ne compte pour le moment qu’un seul opposant déclaré, Michel Moulin, candidat rejeté en 2021 avec seulement 1,87% des suffrages.
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport