Parisfans.fr
·10 de novembro de 2024
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Presnel Kimpembe, défenseur de 29 ans, victime d’une grave blessure au talon d’Achille et désormais proche d’un retour sur les terrains, s’est exprimé dans le Canal Football Club. Il est revenu sur sa convalescence, la patience qu’il a dû acquérir. Il a dévoilé son quotidien depuis plus d’un an et demi et il a expliqué qu’il était resté aussi proche que possible de l’équipe.
Sa blessure « Cela a été une longue année. Jamais de ma vie j’aurais pensé que j’aurais fait presque deux ans sans jouer et être aussi patient. La seule chose que je voulais, c’est être avec l’équipe, car j’ai fait une bonne année et demie à l’écart. Je m’entraînais quand l’équipe finissait, c’était un roulement.
J’ai réussi à faire la part des choses : rester toujours au plus proche de l’équipe en faisant les déplacements en Champions League, en allant à tous les matchs. J’ai apporté mon soutien, ils m’ont apporté la leur. Et je suis resté dans cette routine d’un joueur normal. Tu vois la ville (de Paris) comme elle est belle ? C’est une histoire d’amour, et je pense que c’est réciproque. Quand on vient de région parisienne, qu’on fait la formation à Paris et qu’on a la chance jouer en pro à Paris… Il n’y en a pas beaucoup (qui ont pu faire ça). »
Vivre une telle blessure à 27 ans, c’est la pire période. C’est également la pire blessure, il a beaucoup souffert et forcément cela laissera des séquelles. Aujourd’hui, il a faim, il sait qu’il peut avoir une seconde chance, mais que rien ne lui sera donné. Il va devoir se battre, mais au regard de son quotidien qui a dû être frustrant, il a surement acquis une grande force mentale pour ne pas s’effondrer.
Kimpembe est un amoureux du PSG, il ne l’a jamais lâché et il mesure la chance qu’il a d’avoir fait toute sa carrière dans ce grand club. L’histoire n’est pas finie et cette interview montre bien qu’il est de retour, cela officialise les choses et on est ravi pour lui.
Il va avoir désormais de la concurrence à gérer, mais au regard de ses problèmes de blessure, c’est presque salvateur et grisant d’avoir affaire à une concurrence féroce. Il voudra se le prouver à lui-même qu’il peut le faire, mais il voudra également montrer à tous, qu’il peut se relever d’un très gros problème.