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·02 de outubro de 2024
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Unique buteur d’un succès légendaire face au Real Madrid (1-0), Jonathan David s’est présenté en zone mixte avec un flegme que rien ne peut décidément entraver. Dans un calme olympien malgré l’euphorie de la victoire, l’attaquant canadien savoure cette soirée inoubliable.
« C’est une soirée magique. Battre le Real Madrid n’est pas donné. C’est une soirée que l’on ne va pas oublier.
Oui, je pense que ça l’est. Jouer l’une des plus grandes équipes du monde, ce sont des matches que tout le monde veut jouer. Aujourd’hui, on a la chance de gagner. C’est juste fantastique.
Je m’entraîne aux entraînements sur les penalties. Bien sûr, il y a un peu plus de pression dans un tel match. Mais comme à l’entraînement pour moi.
(Sourire) Je suis juste calme. Je suis content, tout le monde est content. C’est peut-être que je ne le ressors pas.
On sait à quel point les soirées de Ligue des champions peuvent être spéciales. Aujourd’hui, ça a été une soirée magique avec le public. Ils ont été avec nous du début à la fin. Au coup de sifflet final, c’était juste une bouffée d’émotion et de joie.
(Sourire) C’est le charme de la Ligue des champions, tout peut arriver. C’est aussi le charme du football. Contre le Sporting, on aurait aimé faire un meilleur match, mais il faut rebondir et passer à autre chose, ce qu’on a su faire.
Le plan, c’était de rester en bloc médian et de laisser les centraux (adverses) jouer, puis de fermer le milieu du terrain. On a su bien le faire, surtout en première mi-temps. Et quand on avait le ballon, c’était à nous de jouer, on avait pas mal d’espaces. On est une équipe qui sait jouer et qui aime jouer.
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Je pense qu’on a toujours dans un coin de notre tête l’espoir que c’est possible. Si on ne l’a pas, on ne peut pas faire un tel exploit. Dans le match, on le ressent seulement lors des dernières secondes. À la 90e, ils se créent encore des occasions, ils ont une chance d’égaliser donc on n’est jamais en sécurité. C’est seulement au coup de sifflet qu’on sait qu’on a gagné.
Je ne sais pas. Je pense qu’on a bien exécuté le plan de jeu. On a essayé de limiter les espaces dans le cœur du jeu, où ils aiment beaucoup jouer avec des petits combinaisons. C’est ce qui les a un peu frustrés, mais ils ont quand même jouer leur jeu.
Un match comme cela, ça anime tout le monde. Quand à cinq ou dix minutes de la fin il reste 1-0, tout le monde veut gagner et est donc un peu plus costaud, plus concentré. Mais quand ils arrivent dans la surface, il peut toujours y avoir du danger. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT, à Villeneuve d’Ascq
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport