Jérôme Gnako : “Je suis un joueur référencé très fort techniquement, capable de faire des différences tout seul, mais qu’il faut pousser, un peu nonchalant” | OneFootball

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·17 de julho de 2025

Jérôme Gnako : “Je suis un joueur référencé très fort techniquement, capable de faire des différences tout seul, mais qu’il faut pousser, un peu nonchalant”

Imagem do artigo:Jérôme Gnako : “Je suis un joueur référencé très fort techniquement, capable de faire des différences tout seul, mais qu’il faut pousser, un peu nonchalant”

Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Jérôme Gnako, a expliqué comment les recruteurs et éducateurs percevaient son profil et son potentiel lorsqu’il était jeune.

« Je suis un joueur référencé très fort techniquement, capable de faire des différences tout seul, mais qu’il faut pousser, un peu nonchalant. Il y a des jours où je casse tout, et il y a des jours où je passe à côté du match. Après, ce n’était qu’une impression de l’extérieur. Zidane, ça lui arrivait d’avoir ce genre de critique aussi. Quand tout va bien techniquement, on dit que c’est un génie, et quand tout va mal – ça lui est arrivé au centre de formation à Cannes avec des mauvaises périodes – on a voulu lui rentrer dedans, et il le faisait jouer latéral droit, pour prendre de la niaque. On reproche à ce genre de joueur un manque de combativité ou autre, parce que le jour où tu es moins bien tu ne réussis pas tous tes gestes techniques… On va te reprocher ce que tu n’as pas comme qualités, comme être un mec qui ne va pas gratter les ballons dans les pieds, etc… On se focalise là-dessus parce que tu ne réussis pas tes points forts de base. Après, c’est un ressenti par rapport à ta façon de courir, de te déplacer, ton bodylanguage, qui fait qu’on a l’impression que tu es cool et tranquille, alors que le mec est à fond… Ça m’est arrivé de ne pas être toujours à fond, mais je n’avais pas l’impression que… Mais c’est le ressenti qu’on avait de l’extérieur. Il y a des joueurs un peu comme ça, comme Johan Micoud. Quand tu es à l’aise avec le ballon, tu n’as pas l’impression qu’il force, alors que le mec fait son truc. C’est une perception qui était différente de quand tu es sur le terrain ».

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