Jean Tigana : “Avec son visage de guerrier, il avait beaucoup d’humour. Mais après les matches…” | OneFootball

« Pour arriver à faire progresser un joueur – et là il m’a beaucoup appris quand j’ai entrainé l’Olympique Lyonnais – il prenait du temps avec les gens pour essayer d’aller chercher le maximum de leur potentiel. Et ça, ce n’est que dans le dialogue, alors que moi je n’étais pas trop là-dedans. Je ne le suis toujours pas trop, dans le dialogue, mais lui il était tout le temps dans le dialogue, à toujours essayer de chercher où était le problème pour faire évoluer et tirer le maximum du potentiel du joueur ».

« Il avait des anecdotes sur tout le monde oui (rires). Avec son visage de guerrier, il avait beaucoup d’humour. Mais après les matches. Avant le match, pendant le match, il n’y avait pas d’humour. Mais après les matches, c’était très marrant (rires) ».

« Je pense que notre génération, on n’a jamais lâché Claude (Bez). J’ai vécu la fin des Girondins de Bordeaux, j’ai perdu deux ans de salaire dans tous les problèmes des Girondins de Bordeaux, mais le soir-même j’ai appelé Claude pour lui dire ‘je ne vous en veux pas Monsieur Bez, ce n’est pas de votre faute’. Parce que c’était un grand Monsieur aussi ».

« Je ne sais pas, mais en tout cas on était des gens normaux, uniquement… Je rencontre des gens comme Bernard autour de moi. On était uniquement des gens normaux. On aimait jouer au football, se marrer, et être hyper professionnels… Hyper professionnels, exigeants ».

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