« Je me suis bien senti », Jonathan Gradit rassuré pour son premier match de la saison | OneFootball

De retour après sa suspension lors de la victoire du RC Lens face au Havre (2-1), Jonathan Gradit a disputé ses premières minutes de la saison en Ligue 1. L’occasion de revenir sur sa préparation à La Voix du Nord.

Une préparation tronquée pour Jonathan Gradit

Suspendu pour la première journée de Ligue 1 face à l’OL après avoir proféré une insulte à caractère homophobe lors du dernier match de la saison dernière face à l’AS Monaco, la préparation estivale de Jonathan Gradit a été en grande partie tronquée. En plus d’avoir perdu sa prime d’éthique, le défenseur central n’a joué que 16 minutes lors des matchs amicaux. Une préparation loin d’être optimale, mais il ne reproche rien à Pierre Sage.

« Cela n’a pas été facile pour moi. On sait aussi comment peut se passer une préparation quand on est suspendu à la première journée. Logiquement, sur les deux derniers matchs amicaux, le coach a posé son équipe qu’il allait aligner pour l’ouverture du championnat. Physiquement, aujourd’hui, je me suis bien senti. Même si les dix dernières minutes ont été un peu plus compliquées à la fin et que ça a tiré un peu. Mais je m’en suis bien sorti. »

Un rôle de patron à assumer

Grandement gêné par le pressing haut des Havrais comme l’avait déclaré l’entraîneur lensois, le constat est le même pour le joueur de 32 ans : « On s’attendait à une grosse pression. Ce n’est jamais facile en venant ici. Ils nous ont gênés avec leur pressing. Mais je pense aussi qu’on a manqué de justesse technique, sur des situations où on aurait pu mieux ressortir le ballon et faire des différences. Félicitations au Havre car ils ont fait un bon match mais à la fin on reste satisfaits de cette rencontre. »

Cadre de l’effectif Sang et Or, Jonathan Gradit devra accompagner une défense presque entièrement remaniée et apporter toute son expérience : « Après, ça partait de la bonne volonté de l’équipe de mettre de l’intensité et du mouvement. On a manqué de lucidité par moments. On a voulu trop bien faire. On se précipitait sur des actions. Il fallait canaliser un peu plus et essayer de calmer un peu plus. Il faut qu’on puisse avoir plus de maîtrise », conclut-il.

Quentin PROVOST

Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport