« J’ai aimé voir mon équipe […] ne pas lâcher, s’accrocher, se battre » pour Kombouaré après la victoire contre Nice | OneFootball

Antoine Kombouaré n’a pas caché sa satisfaction à l’issue de la précieuse victoire de son équipe sur la pelouse de Nice, prétendant à la Ligue des champions. Un succès arraché dans la douleur (1-2), mais obtenu avec un état d’esprit que l’entraîneur nantais veut s’inspirer pour la fin de la saison.

Un match compliqué, mais une victoire de la fierté

« On a beaucoup subi. À mon goût, même un peu trop », a reconnu Kombouaré. Face à une équipe niçoise ambitieuse et entreprenante, le coach n’a pas masqué les difficultés de ses hommes : « Ils voulaient lâcher les chevaux, marquer un maximum de buts. On a été solides, même si ce n’est pas notre meilleur match. »

Cette solidité, Nantes l’a trouvée surtout en seconde période, après une première mi-temps très brouillonne. Kombouaré a souligné les ajustements tactiques opérés à la pause : « On a resserré les lignes avec un 5-4 compact. On a obligé Nice à passer par les côtés et on a bien défendu les centres. »

Une défense en bloc, un Lopez décisif

L’axe de la victoire ? Le collectif, encore et toujours. Mais le coach n’a pas oublié de saluer la performance de son gardien : « Anthony Lopes a fait un grand match. Il est là depuis quelques rencontres déjà, décisif. Ce soir, il a encore été important. »

Au-delà de l’individuel, c’est l’attitude globale de l’équipe qui a marqué Kombouaré : « J’ai aimé voir mon équipe souffrir. Ne pas lâcher, s’accrocher, se battre. C’est ça l’état d’esprit qu’on devra avoir sur tous les prochains matches. »

Un week-end serein mais une équipe toujours imprévisible

Ce succès face à un gros du championnat offre un peu de répit. « On va pouvoir passer un week-end tranquille, serein. Mais le chemin est encore long », a-t-il prévenu. Car l’irrégularité chronique de son groupe reste un motif d’inquiétude : « Cette équipe, elle me fatigue. C’est les montagnes russes avec eux. Capables de perdre contre Strasbourg et de battre Lille à dix, ou d’aller se faire marcher dessus au Havre et venir gagner à Nice… »

Une quête de constance

En bon meneur, Kombouaré veut tirer le meilleur de ses joueurs en insistant sur la maturité et l’exigence : « Le vrai défi, c’est de garder cette pression, de leur faire comprendre que la victoire doit devenir une habitude. Un grand sportif, c’est quelqu’un qui veut gagner tout le temps, qui se remet en question. »

Avant de conclure avec un brin d’autodérision et beaucoup de lucidité : « Il faut rester humbles, parce qu’avec ce groupe, tout peut arriver. »