Ilias Hassani : “Willy Sagnol et le Président de Bordeaux me disent ‘ne t’inquiètes pas, on a vu ce que tu as fait, on compte sur toi’. Mais c’était fini pour moi” | OneFootball

« Après, je crois vraiment au destin, mais c’est mon histoire… Parce que ce qui se passe après ça, à Bordeaux, je me dis que vraiment, j’ai le bon Dieu qui veillait sur moi. Vraiment. Après ça, ce qui s’est passé à Bordeaux, ça a été les premières galères que j’ai eues dans le foot. Déjà, directement après le match, je rentre dans le vestiaire, je suis dégouté, mais je ne suis pas abattu. J’avais montré que j’avais le niveau. J’avais fait une erreur, mais ça arrive. J’avais montré que j’avais faim, sachant en plus que je ne les connaissais pas… Bref, un contexte difficile. Et je m’en souviendrai toujours, il y a Willy Sagnol et le Président de Bordeaux (Jean-Louis Triaud), qui viennent me voir en allant à l’avion. Ils me disent ‘ne t’inquiètes pas, on a vu ce que tu as fait sur le terrain, malgré l’erreur on compte sur toi. Il y a un match dans trois jours contre Nantes, et on va compter sur toi’. Bordeaux-Nantes, c’est un derby… Dans ma tête, je souffle, je me dis que je vais pouvoir continuer sur ma lancée malgré l’erreur. Sachant en plus que les pros ont vraiment été sympas avec moi, il faut dire la vérité. Personne ne m’a regardé bizarrement ».

« Le lendemain, on fait le décrassage, c’est la dernière fois que j’ai vu le vestiaire des pros (rires). Sans aucune raison. Je rentre chez moi le lendemain, veille de match pour les propos, je me dis que je vais au vestiaire des pros… Battiston me dit ‘tu vas où ? Toi tu restes là’. Je ne vais donc pas à Nantes alors qu’ils m’avaient dit qu’ils comptaient sur moi. A ce moment-là, j’ai compris, c’était fini pour moi. Mentalement, c’était dur, mais je n’avais pas lâché. Parallèlement, en réserve, c’est l’année où on descend alors qu’on est en N2, parce qu’on avait une équipe très jeune, avec beaucoup de U19 deuxième année (2015-2016) ».

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