Girondins4Ever
·28 de novembro de 2024
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Pour Radio Bip, l’ancien joueur et entraineur des Girondins de Bordeaux, Gernot Rohr, actuel sélectionneur du Bénin, a été invité à donner les objectifs que lui ont fixé la fédération béninoise et le ministère des sports du pays.
« Je ne vais pas vous citer ce qu’il y a dans mon contrat. Il s’agit simplement d’avoir une bonne image du football béninois, que les joueurs qui composent cette équipe mouillent le maillot, que nous ayons une équipe qui fasse plaisir à regarder, fair-play, solidaire… Ce sont des garçons qui doivent avoir un comportement impeccable. Tout ça, vous ne pouvez pas l’écrire dans un contrat, mais comme j’ai une carrière depuis cinq décennies dans le monde du football, je pense que les responsables qui m’ont fait venir ont vu que j’incarnais ces qualités-là. A partir de là, vous faites un contrat pour régler les choses les plus importantes, et après vous faites confiance à la personne qui vient faire le travail ».
Y a t-il une obligation de résultats ?
« Il y a toujours une obligation de résultats. Il est certain que si on ne s’était pas qualifiés, moi-même j’aurais dû en tirer les conséquences, et partir. Même si ce n’est pas marqué dans mon contrat, c’était une obligation d’aller à cette Coupe d’Afrique des Nations. Si j’ai un certain honneur, une certaine philosophie, je n’ai pas besoin de tout noter dans un contrat… Vous faites confiance. Les gens savaient qu’on partait de loin, que la moyenne d’âge était de plus de trente ans, qu’il y avait des joueurs de près de 40 ans dans cette équipe, et qu’il fallait trouver des joueurs qui la composent, sans avoir forcément des joueurs qui jouent dans des grands clubs européens. Ça, c’était le contexte, d’où la patience qu’il fallait avoir pour arriver à quelque chose qui tient la route […] Oui, si on n’avait pas été qualifiés pour la CAN, j’aurais proposé ma démission. Après, est-ce qu’ils auraient accepté ou pas, je n’en sais rien, mais on avait de toute façon tout fait pour y arriver, et parfois ça tient à un petit coup de sifflet d’un arbitre qui n’est pas toujours impartial, à un but rentré ou qui n’a pas été validé… Il faut voir comment les choses se sont produites, mais en tout cas j’aurais proposé une séparation, si on avait pensé que c’était moi le fautif ».
(Photo by Daniel Derajinski/Icon Sport) – Photo by Icon Sport
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