Frédéric Guerra : “Du côté du clan Ben Arfa, la maman me disait ‘je te préviens, que Karim ne signe pas professionnel…’” | OneFootball

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·22 de junho de 2025

Frédéric Guerra : “Du côté du clan Ben Arfa, la maman me disait ‘je te préviens, que Karim ne signe pas professionnel…’”

Imagem do artigo:Frédéric Guerra : “Du côté du clan Ben Arfa, la maman me disait ‘je te préviens, que Karim ne signe pas professionnel…’”

Pour RMC, l’agent de joueurs Frédéric Guerra, s’est souvenu du moment où il dut faire un choix entre gérer les intérêts de Karim Benzema ou Hatem Ben Arfa, ne se sentant pas avoir les deux en même temps. Il choisit celui passé plus tard par les Girondins de Bordeaux.

« Il y a eu des événements… Quand j’amène Hatem à Lyon, on se rend vite compte que c’est une forte tête. J’ai déjà Karim. Karim est quelqu’un qui est introverti à ce moment-là, c’est un gentil garçon, son papa est extraordinaire. Hatem était plutôt la star, une forte tête, avec des comportements… Ce qui s’est passé, c’est que Lyon a signé Hatem professionnel à 17 ans, alors qu’il n’avait pas signé ni Loïc Rémy, ni Karim Benzema ne serait-ce que stagiaire… Ces deux joueurs étaient libres. Je me souviens d’un déplacement à Paris, je suis dans le TGV, et je vais parler du contrat pro d’Hatem Ben Arfa… Je demande pourquoi ils n’ont pas fait signer Benzema et Rémy, et on me dit qu’ils vont leur proposer un contrat stagiaire… je leur dis qu’ils les ont perdus. Selon les textes de loi, dès lors qu’ils les avaient en âge d’être aspirant chez eux et qu’ils ne leur ont pas proposé ce contrat, ils ne sont plus prioritaires pour un contrat stagiaire. Donc je leur dis qu’à partir de maintenant on fait ce qu’on veut, si on veut refuser, on refuse. A ce moment-là, je pousse pour que les deux aient un contrat pro. Hatem Ben Arfa est de 87, les deux autres méritaient tout autant que lui. Ils n’ont jamais voulu. J’ai obligé l’OL à payer les trois années aspirant d’un coup sous forme de prime à la signature, et à bien augmenter le contrat stagiaire pour dire de faire une augmentation… Mais malgré tout, dans la tête des jeunes, ça résonne un contrat pro, ça parle… Ils n’avaient qu’un contrat stagiaire. Et du côté du clan Ben Arfa, la maman me disait ‘je te préviens, que Karim ne signe pas professionnel…’. Il y avait des pressions d’un côté, etc… j’avais tellement de pressions… Je m’étais dit que j’avais amené Hatem là, je m’étais engagé avec ses parents pour qu’on soit ses parents lyonnais avec mon épouse jusqu’à sa majorité, donc j’ai continué à être celui que j’ai décidé d’être trois ans auparavant, et donc j’arrête avec Karim… Ça s’est fait comme ça ».

Fréd Guerra a d’ailleurs passé au départ un casting avec d’autres agents pour être l’agent d’Hatem Ben Arfa.


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« J’étais le cinquantième agent rencontré. Ils en voyaient encore deux après moi. J’avais dit aux parents ‘s’il vient à Lyon, je vais être cet agent-là, s’il doit aller en Angleterre je ne serai pas cet agent-là parce que je ne veux pas gérer un enfant loin, ça se construit… A Lyon, je le construirai’. Bien sûr, j’ai passé un casting… D’ailleurs, est-ce qu’ils ont adoré l’idée, ou est-ce que ce n’était pas le meilleur contrat qu’ils avaient parmi les propositions de l’époque… parce que je me méfie de tout, donc il y a des doutes ».

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