France - Allemagne (F) : la stat' terrible des Bleues en quart de finale | OneFootball

L'équipe de France est décidément maudite. Éliminée hier soir contre l'Allemagne en quart de finale de l'Euro malgré une supériorité numérique effective pendant presque la totalité de la rencontre, elle n'arrive décidément pas à briser ce plafond de verre. La statistique est sans appel !

Un immense coup de massue. En confiance après une phase de poule parfaite, où elle s'était imposée contre l'Angleterre (2-1), le Pays de Galles (4-1) et les Pays-Bas (5-2), l'équipe de France a encore déçu une fois la phase à élimination directe débutée. Le choc était de mise après la rencontre pour des Bleues qui se voyaient aller très loin dans la compétition.

Il n'y aura donc pas de demi-finale de rêve contre l'Espagne puisque la bande à Laurent Bonadei s'est inclinée contre l'Allemagne après avoir pourtant disputé quasiment la totalité de la rencontre en supériorité numérique (1-1, 5-6 tab). La statistique est sans appel : les quarts de finale, ce sont tout simplement le plafond de verre des Françaises.

Les quarts de finale, malédiction totale pour les Bleues

Comme le rappelle Opta, la France a été éliminée lors de huit de ses neuf derniers quarts de finale disputés en compétition majeure (EURO + CDM + JO), n'atteignant le tour suivant sur la période que lors de l’EURO 2022 et une victoire 1-0 face aux Pays-Bas en prolongation. Un sentiment terrible alors que les Bleues avaient déjà été éliminées lors de la séance de tirs au but lors du dernier Mondial face à l'Australie (0-0, 7-6 tab).

Un plafond de verre qu'a reconnu volontiers Laurent Bonadei après la rencontre : "On peut le dire, car on n'a pas passé ce cap. On va travailler pour briser ce plafond de verre. Mais il y a aussi des adversaires, qui ont de la qualité. Cela se joue sur des détails. L'équipe a bien évolué depuis quelques mois. Elle progresse, il y a beaucoup d'espoirs" a-t-il concédé après la rencontre, dans des propos rapportés par L'Equipe.

Une chose est sûre, il bénéficie toujours du soutien de Philippe Diallo et de Jean-Michel Aulas : "Ils m'ont dit que c'était frustrant et rageant, ils étaient très enthousiastes après la phase de groupes. Il y avait de la déception et de la tristesse pour les filles. Ils ont eu des mots d'encouragements, le président a parlé dans le vestiaire, il a dit qu'il y avait de l'espoir pour ce groupe qui se construit."

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