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·14 de fevereiro de 2025

Fonseca, Genesio, Beye, ... L'incompréhension des coachs de Ligue 1 face à la nouvelle crise des droits TV

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Plusieurs entraîneurs de Ligue 1 ont exprimé leur incompréhension face à la nouvelle crise des droits TV.

C'est difficile à suivre. Même pour eux. Voire SURTOUT pour eux. À la veille d'un nouveau week-end de Ligue 1, plusieurs coachs étaient présents en conférence de presse ce vendredi 14 février. Et un sujet en particulier est donc revenu sur les pupitres : la nouvelle crise des droits TV qui touche le championnat. La Ligue de football professionnel (LFP) et son principal diffuseur DAZN (8 matchs sur 9) s'affrontent sur le plan judiciaire après la décision de la plateforme britannique de ne régler que 50 % de son échéance pour février. En attendant que tout ça se régle (ou pas) entre les deux parties, les coachs de l'élite du foot français ont donné leurs avis sur la question. Florilège.


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Paulo Fonseca (OL) : "En France, ne valorisons pas bien le produit que nous avons"

"Pour moi, c'est étrange et compliqué à comprendre cette situation. Je pense que le football est un produit et la France a un des meilleurs produits au monde. C'est difficile à comprendre, car l'intérêt pour avoir les droits télé doit être grand. Je pense que nous, ici en France, ne valorisons pas bien le produit que nous avons. Nous avons de bons stades, beaucoup de supporters, beaucoup de bons joueurs. Cette semaine j'ai vu que nous sommes le Championnat qui a vendu le plus de joueurs lors du dernier mercato, le premier à vendre des joueurs vers l'Angleterre. J'ai travaillé dans d'autres pays, la Ligue 1 est l'un des meilleurs produits de football que nous avons dans le monde. Peut-être que c'est nous, ici en France, nous devons valoriser, avoir la conscience que nous sommes l'un des meilleurs Championnats et que nous devons bien vendre le produit".

Bruno Genesio (LOSC) : "L'erreur de départ, c'est de casser la relation avec Canal+"

"Si je vous donne mon sentiment personnel, le seul regret que j'ai - mais je suis très loin de tout ça car je me concentre sur mon travail d'entraîneur -, c'est que l'erreur de départ, c'est de casser la relation avec Canal+. Sans faire de campagne publicitaire pour les uns ou pour les autres mais pour moi, le foot, c'était Canal+. Les premiers matches que j'ai vus, c'était Canal avec Charles Biétry et Michel Denisot aux commentaires. Canal a révolutionné la retransmission du football grâce à plein de choses que d'autres n'avaient jamais faites. Aujourd'hui, quand je regarde la Formule 1, quand je regarde le rugby, j'ai envie de regarder les matches sur Canal+".

Habib Beye (Rennes) : "La Ligue 1 doit être attractive"

"La seule chose qui m’intéresse c’est la valorisation de la Ligue 1 et du football français. On a aujourd’hui un football de qualité. Avec une représentativité qui doit être attractive. La seule chose sur laquelle on doit se concentrer c’est sur le fait que la Ligue 1 doit être attractive, que la Ligue 1 reste populaire, que la Ligue 1 continue de donner de la passion aux gens qui aiment le foot. (...) La seule chose que je puisse dire c’est vraiment que la Ligue 1 doit rester une vitrine pour le football français".

Jean-Louis Gasset (Montpellier) : "L'avenir est incertain"

"Il y a inquiétude de l’avenir. Mais c’est l’avenir du football. Quand on parle des droits TV, j’ai l’impression que le championnat de France est minimisé par rapport à d’autres pays. On parle de l’Angleterre, de l’Espagne, de l’Allemagne. On voit des buts mais quand je regarde les résultats européens, on est partout. On a quatre équipes qualifiées. (...) Il y a des gens qui jouent des barrages alors que nous avons déjà des qualifiés d’office. Donc il me semble qu’on minimise le championnat. Mais pour revenir aux droits télé, j’espère qu’on va trouver la bonne solution. Parce que l’avenir est incertain, ça c’est vrai".

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