Florentino Pérez n’échappe pas aux critiques | OneFootball

Le Real est sur le point de terminer sa saison sans l’obtention d’un titre majeur et son président est au centre des reproches concernant sa gestion des mercatos.

Le jeu médiocre proposé par le Real, le manque de dynamisme d’Ancelotti, les blessures répétitives des joueurs clés et l’absence de nouvelles recrues sont venus ternir la saison du club. Avec l’arrivée de Kylian Mbappé, le Real nourrissait pourtant de grandes ambitions à la rentrée 2024.

Ancelotti, Vinicius, Vázquez, très peu de Madrilènes ont échappé aux critiques. Mais comme l'explique Mundo Deportivo, s'appuyant notamment sur des sondages de AS et Marca auprès des Madridistas, c’est bien Florentino Pérez qui été jugé comme l’un des principaux responsables de l’état actuel du club. Et pour cause, cela faisait des années qu’il avait les yeux rivés sur Mbappé à tel point qu’il est complètement passé à côté du reste de l’effectif.

Le club nécessitait pourtant de solutions viables à plusieurs postes, notamment au milieu de terrain et en défense suite aux départs de Kroos, Nacho et aux blessures d’Alaba, Militão et Carvajal. Si Florentino Pérez avait tenté de s’emparer du jeune Leny Yoro finalement parti à Man United, il n’est pas parvenu à satisfaire les besoins du vestiaire madrilène.

En situation d’urgence, Ancelotti a même dû bricoler une nouvelle défense avec les moyens qu’il disposait en positionnant Aurélien Tchouaméni, Eduardo Camavinga et Fede Valverde en dernière ligne.

De retour à la présidence du Real en 2009, lui qui avait déjà connu un mandat entre 2000 et 2006, Florentino Perez s’imposait jusqu’à présent comme une figure incontestée du club de la capitale espagnole. Désormais, ses choix manquent d’efficacité et peuvent être en état de nuire à la compétitivité de l’équipe aux 15 Champions League.

En cette fin de saison 2024-2025, le Real semble donc ouvert à de nouveaux transferts afin de répondre aux lacunes de l'équipe et oui, Florentino Perez et la direction madrilène n'aura pas le droit de se louper un nouvel été.