Faut-il lever l’option d’achat de Yann Karamoh ? Le suspens dure… | OneFootball

Que la réponse soit rapide à venir ou non, la question doit forcément se poser dans les couloirs de Grammont. Ou du moins, elle s’est probablement posée. On pensait qu’une annonce aurait été faite rapidement après la fin du championnat mais, ne venant pas, on lance le débat. Rappelons cependant que la presse, particulièrement le Midi Libre, n’était pas forcément optimiste sur l’avenir de l’ancien Bordelais du côté de Grammont.

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Arrivé en prêt cet hiver, en provenance du Torino, avec une option d’achat fixée à 1,5 M€, le MHSC a la main sur l’avenir contractuel et donc sportif de Yann Karamoh. Avec seulement 340 minutes de jeu (TCC), il est difficile d’évaluer pleinement le niveau du joueur et la qualité de ses performances. Après des débuts compliqués, justifiés par un manque de rythme, il a très souvent été intéressant lorsqu’il est rentré en jeu, du Havre à Lorient ou de Toulouse à Lens. À l’inverse, ses rares titularisations sont moins reluisantes. Son profil semble en tout cas correspondre aux attentes de Michel Der Zakarian et de ses principes de jeu. Rapide et technique, il se fond à merveille sur les phases de transitions mises en place par le MHSC. Un statut pouvant ainsi expliquer des performances plus visibles lorsqu’il débute sur le banc. À l’image de son unique but en orange et bleu face à Lorient, après un gigantesque rush d’Arnaud Nordin. Au niveau de l’état d’esprit, de premiers échos négatifs sont apparus avec notamment une friction avec Jordan Ferri à l’entraînement mais tout est rapidement rentré dans l’ordre. L’attaquant apparaissant d’ailleurs comme l’un des bons vivants du groupe.

Offensivement, il existe forcément un risque cet été de voir partir Mousa Tamari mais surtout Arnaud Nordin. Yann Karamoh peut-il être une option crédible pour les remplacer, au moins numériquement, dans l’effectif pailladin ? Au regard du prix de l’option d’achat quand le marché des attaquants bat tous les records saison après saison, une réflexion est à mener. C’est un débat que l’on vous lance.