Euro 2024. « Il n’y a que l’Espagne qui pratique un très beau football », estime Antoine Kombouaré (FC Nantes) | OneFootball

S’il a pour habitude de prendre la défense de son ancien coéquipier Didier Deschamps, Antoine Kombouaré reste néanmoins réaliste : les Bleus ne proposent pas le football le plus séduisant de cet Euro 2024… bien loin de là ! Pourtant, force est de constater que les coéquipiers de Kylian Mbappé affichent une certaine solidité défensive qui leur permettra peut-être de causer du tort aux autres cadors du tournoi.

C’est en tout cas l’opinion émise par le coach des Canaris en début de semaine lors de sa conférence de presse de reprise. Le technicien de 60 ans semble croire en l’efficacité des tactiques mises en place par Didier Deschamps malgré les nombreuses critiques à l’encontre du sélectionneur français.

« Bien sûr que je suis les performances de la France. On est en quart de finale, j’aime ! Bien sûr que j’aimerais voir l’équipe de France jouer mieux, la voir marquer plus de buts, mais je sais à quel point il est difficile de gagner des matchs dans le très haut niveau, c’est tellement compliqué, expliquait Antoine Kombouaré. J’ai confiance en eux : ils vont nous amener dans le dernier carré… et après, tout est possible ! Je suis moins critique que beaucoup d’entre vous, mais je sais que dans la position de Didier (Deschamps) il faut savoir enchaîner les matchs avec beaucoup de tension, de pression », soulignait-il.

Les Espagnols un cran au-dessus

Alors que l’équipe de France affrontera le Portugal vendredi (21h) pour tenter de décrocher son billet pour les demi-finales, les Bleus devront créer l’exploit au tour suivant s’ils veulent se hisser en finale. En cas de qualification, la France serait en effet opposée au vainqueur du choc entre l’Allemagne, hôte de la compétition, et la séduisante Espagne de Luis de la Fuente. Pour l’entraîneur du FC Nantes, cela ne fait aucun doute : la Roja fait figure de favorite !

« À mes yeux, il n’y a que l’Espagne qui pratique un très beau football. Regardez l’Allemagne, les Pays-Bas… l’Angleterre, je n’en parle même pas ! Nous, on fait les difficiles », a-t-il lancé aux journalistes présents lors de sa conférence de presse, mardi 2 juillet.

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