Équipe de France (F) : "C’est beau, mais je veux aller plus loin" fait savoir Katoto | OneFootball

Marie-Antoinette Katoto s’est exprimée sur ses ambitions avec les Bleues.

Une grande buteuse sera attendue ce samedi soir (21h) à l’occasion du quart de finale de l’Euro 2025 face à l’Allemagne. L’Équipe de France Féminine sera effectivement opposée à l’un de ses épouvantails ce week-end, avec une place pour le dernier carré du tournoi européen à aller chercher. Laurent Bonadei et ses filles compteront alors sur la cinquième meilleure buteuse de l’histoire de la sélection pour poursuivre l’aventure en Suisse. Avec 40 buts en 58 apparitions, Marie-Antoinette Katoto fait souvent mouche avec les Tricolores.

« Je n'étais pas au courant que j’étais déjà seule dans le top 5. Je savais juste que j’étais entrée dans le top 10. Ça va vite, franchement. Je suis très contente. C'est beau mais je veux aller plus loin. Eugénie, je la connais bien. Marinette, je l’ai vue en vidéo. Ce sont deux grandes attaquantes. Je ne pense pas pouvoir les rattraper, elles ont mis la barre très haut. Mais ça fait plaisir d’être là. Je trouve que le ratio n’est pas mauvais (rires) » a-t-elle fait savoir pour le site officiel de la Fédération Française de Football (FFF). Celle qui bénéficie d’un ratio d’un but toutes les 130 minutes n’est dépassée que par Gaëtane Thiney (58 buts), Marie-Laure Delie (65 buts), Marinette Pichon (81 buts) et Eugénie Le Sommer (94 buts).

La France prête à briser la malédiction face à son épouvantail allemand

Les Bleues remontées à bloc

Un total qui pourrait bien augmenter pour la joueuse de l’OL Lyonnes cet été. « Je me sens beaucoup mieux. Je savais que cet été allait me faire du bien. Je me suis préparée avec l’Euro en tête. On est sur une belle dynamique » a poursuivi l’internationale française, qui compte bien faire son maximum pour offrir le premier titre de son histoire à son pays. « On est très sereines. Même quand on encaisse un but, il n’y a pas de panique. On joue avec calme, insouciance et détermination. On sent que quelque chose peut se passer. J’ai des objectifs mais ils sont surtout collectifs. Je veux qu’on gagne. Peu importe qui marque, l’essentiel, c’est qu’on soulève la coupe. »

Pour cela, il faudra écarter l’Allemagne avant de potentiellement croiser la route de l’Espagne ou de la Suisse en demi-finales, puis vaincre l’Italie ou l’Angleterre en finale. « Je joue pour gagner et pour aider le groupe. Ce qui compte, c’est l’équilibre, les liens sur le terrain. Un titre avec les Bleues, c’est toujours mon rêve. Il est là, bien présent. »

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