Du Portugal au Mexique : Paulinho, le pari audacieux qui a tout changé | OneFootball

Loin des pelouses européennes, Paulinho a relevé un défi que peu auraient osé tenter. Un an après avoir quitté le Sporting CP pour rejoindre le Deportivo Toluca, l’attaquant portugais a été élu meilleur joueur et meilleur avant-centre de la Liga MX, récompensant une première saison exceptionnelle.

Un saut dans l’inconnu

À 31 ans, Paulinho avait tout à perdre en quittant le championnat portugais pour découvrir le football mexicain. Après avoir porté les couleurs du Trofense, Gil Vicente, Braga puis du Sporting, l’international lusitanien a choisi de s’exiler, à une étape de sa carrière où beaucoup cherchent la stabilité.

Un choix risqué : adaptation culturelle, climat, style de jeu… Les obstacles étaient nombreux. Mais l’attaquant voyait dans cette aventure une chance de se relancer et d’explorer une nouvelle dimension. « C’était un risque, je le savais. Mais parfois il faut sortir de sa zone de confort pour progresser. Toluca m’a accueilli comme l’un des leurs et je voulais leur rendre cette confiance sur le terrain », confie-t-il aujourd’hui.

Une saison historique au Mexique

Sous les couleurs des Diablos Rojos, Paulinho a rapidement trouvé ses marques. Résultat : 28 buts et 8 passes décisives en 42 matches, et un rôle déterminant dans la conquête du Torneo Clausura.

En rejoignant Toluca, Paulinho a réussi ce que peu de joueurs européens parviennent à faire : s’imposer dans un championnat souvent sous-estimé, mais extrêmement compétitif. Si la culture mexicaine, forcément très différente de celle qu’il a connu au sein de son Portugal natal, aurait pu impliquer un temps d’adaptation, l’international portugais (3 sélections, 2 buts) a rapidement su trouver ses marques pour s’imposer comme l’un des attaquants les plus redoutés du football mexicain.

Devenu une idole locale, il a aussi donné un nouveau souffle à sa carrière. Celui qui était dans l’ombre de Viktor Gyökeres au Sporting il y a encore quelques mois, est désormais la tête d’affiche du projet de son club, à des milliers de kilomètres de Lisbonne. Au Portugal, où bon nombre d’observateurs continuent de suivre son parcours, de plus en plus d’observateurs souhaiteraient d’ailleurs le revoir un jour à l’oeuvre dans les rangs de l’équipe nationale.