Delphine Cascarino avant France-Allemagne : "Je ne dirais pas du tout qu'il y a un complexe d'infériorité" | OneFootball

Delphine Cascarino, cadre de l’Équipe de France Féminine, s’est exprimée sur le quart de finale de l’Euro face à l’Allemagne (samedi).

Un choc qui promet ! Ce samedi soir (21h), l’Équipe de France Féminine affronte effectivement l’Allemagne en quarts de finale de l’Euro 2025 (2 au 27 juillet en Suisse). Un affrontement sur terrain neutre pour deux nations qui aspirent à aller jusqu’au bout de la compétition. Pour autant, les Allemandes font office de bêtes noires pour les Bleues. « Je ne dirais pas du tout qu'il y a un complexe d'infériorité. Elles ont leur passé, leur palmarès, ça, c'est sûr. Après, moi, je ne me souvenais pas d'autant de défaites, tout simplement, parce que je ne les ai pas vécues. Voilà, on est une autre génération, d'autres joueuses, et maintenant, c'est à nous de créer notre histoire et notre palmarès. On va tout faire pour renverser la tendance » a tout simplement répondu Delphine Cascarino à ce sujet en conférence de presse ce mercredi 16 juillet.

Cascarino de retour en forme

L’attaquante qui a fait les beaux jours de l’Olympique Lyonnais durant de très nombreuses années avant de filer aux Etats-Unis revient en forme. Avec deux buts lors des phases de poules, la jumelle d’Estelle est la co-meilleure buteuse française du tournoi (ndlr : avec Marie-Antoinette Katoto). « Oui, ça faisait un moment que je n’avais pas marqué. J’étais revenue de blessure après plusieurs mois et je n’avais pas encore retrouvé le chemin des filets, donc j’étais très heureuse de marquer lors de notre dernier match. C’était quelque chose qui me tenait à cœur » a-t-elle savouré, concernant son doublé face aux Pays-Bas. « Cela dit, j’apportais aussi à l’équipe avec des passes décisives, et pour moi, une assistance est aussi importante qu’un but. L’essentiel, c’est d’aider l’équipe à gagner, peu importe qui marque. »

Avec une concurrence plus difficile que jamais, Laurent Bonadei pousse ses joueuses à passer un cap. Et les attaquantes sont désormais amenées à jouer dans d’autres positions. « C’est vrai que jouer à gauche ou à droite, c’est différent. À gauche, je suis peut-être plus portée vers la frappe, alors qu’à droite, je centre davantage. Mais j’aime bien les deux positions, j’ai déjà joué à gauche par le passé. Les deux me conviennent, et il faut aussi savoir s’adapter aux besoins de l’équipe. Pour ce tournoi, je me sens bien à droite. C'est un bon signe pour l'équipe et pour moi » a-t-elle conclu à ce sujet.

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