« Dans le sprint final, on était là » pour Cojean après la victoire contre Toulouse | OneFootball

Après une semaine marquée par un gros match de Coupe d’Europe, le HBC Nantes a retrouvé le chemin de la victoire en championnat ce week-end face à Toulouse. En conférence de presse, l’entraîneur Grégory Cojean s’est montré particulièrement satisfait de la performance de ses joueurs, soulignant à la fois l’intensité du match, la qualité de l’adversaire et la capacité de son équipe à gérer les temps faibles.

« Une première mi-temps très solide »

D’entrée, Cojean salue la prestation nantaise en première période, où ses joueurs ont inscrit 19 buts contre l’une des meilleures défenses du championnat :« On a fait une très bonne première mi-temps à tous les niveaux, avec les moyens qu’on a actuellement. Marquer 19 buts à Toulouse, c’est bien. Leur gardien était en réussite ces derniers temps, mais on a su créer des situations et les convertir avec une vraie qualité de finition. » Il met notamment en lumière la performance de Nicolas Tournat : « Il a été très juste à six mètres, 7 sur 7, 100 %, solide à l’intérieur. »

Une gestion fine du rythme et de la fatigue

Avec un calendrier chargé, la gestion physique devenait capitale. « Ce n’était pas évident après un gros match de Coupe d’Europe, mais on avait l’énergie et surtout la concentration. » Cojean reconnaît toutefois une seconde mi-temps plus poussive, perturbée par le jeu à sept toulousain, les pertes de balle et la pression adverse : « On fatigue un peu dans l’activité défensive… Heureusement, on retrouve un second souffle et on finit fort. Dans le sprint final, on était là. »

Une défense intelligente contre une attaque mobile

Face à une équipe toulousaine patiente et créative en attaque, Cojean insiste sur la solidité défensive nantaise : « Ils ont plein de petites combinaisons. On avait bien préparé ça, on n’a pas pris leurs petits coups habituels. On les a poussés très longtemps dans leurs possessions, et on a été actifs. » Une défense qui a su tenir malgré les attaques répétées, jusqu’à l’exploit en infériorité numérique : « On a défendu corps et âme à quatre. Mentalement, c’était fort. »

Un moment charnière avec l’action de Noam Leopold

L’entraîneur évoque aussi un tournant dans le match : « La contre-attaque de Noam a reboosté tout le monde. C’est une action qui amène un surplus d’énergie, qui enflamme la salle. C’est ce genre d’instant qui fait basculer un match. »