As Quinas
·06 de julho de 2025
Cristiano Ronaldo a-t-il eu tort de ne pas venir aux funérailles de Diogo Jota ?

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·06 de julho de 2025
La mort de Diogo Jota nous aura appris quelque chose : les supporters de football peuvent aussi devenir, dans de très grandes occasions, (de piètres) commentateurs de funérailles. Alors que le temps est au recueillement, au silence ou aux hommages, v’là que pléthore de demeurés ont décidé de faire corps pour répandre la crasse qui les caractérisent si bien. Leur victime ? Cristiano Ronaldo.
Voyez-vous, contrairement à bon nombre d’anciens coéquipiers de Diogo Jota et d’André Silva, le quintuple Ballon d’Or n’a pas fait le déplacement à Gondomar pour assister aux obsèques des deux frères. Ni une ni deux, les imbéciles d’internet – et de certains plateaux télé – ont érigé son absence au rang de crime de lèse majesté.
Selon eux, Cristiano n’avait aucunement le droit de se préserver de ces funérailles, quelle qu’en soit la raison. Il est capitaine du Portugal après tout !… Certains sympathisants du jeune quarantenaire ont tenté d’expliquer qu’il ne voulait pas attirer la lumière sur lui, d’autres ont fait le lien avec la mort de son père. Mais ces benêts n’en n’avaient que faire, et les réseaux sociaux ont continué de s’embraser.
Agacée, Katia, la sœur de CR7, a fini par sortir du silence et déclarer qu’il avait gardé un très mauvais souvenir des obsèques de son père en 2005, pollués par les caméras des chaînes télévisées et la curiosité morbide des gens qui n’avaient rien à y faire. Une explication qui sait sens – surtout quand on voit la masse de journalistes présente sur place ce samedi – , mais invalidée par la police des réseaux.
Ma réflexion est simple. D’abord, qu’ils aillent se faire voir. Ensuite, peu importe la raison de l’absence de Cristiano Ronaldo – qu’elle soit considérée comme claquée au sol ou parfaitement recevable – ; personne ne devrait en dire quoi que ce soit. Personne. Le deuil est un lourd fardeau, que chacun gère à sa manière. Ce n’est même pas une question de raison, mais de dignité, de respect, de bon sens, d’humanité.
Photo by Stu Forster/Getty Images