OnzeMondial
·17 de maio de 2025
Coup de tonnerre, le Brésil d’Ancelotti exclu par la FIFA ?

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·17 de maio de 2025
Carlo Ancelotti est-il allé se mettre dans une situation impossible au Brésil ? Possible puisqu'une menace de la FIFA autour de la Seleçao sonne comme un vrai coup de tonnerre ces dernières heures.
À peine nommé sélectionneur de la mythique Seleção, Carlo Ancelotti voit déjà son mandat menacé par une crise institutionnelle d’une ampleur inédite. Le Brésil, quintuple champion du monde, pourrait être exclu des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 suite à une décision judiciaire explosive qui bouleverse la Confédération Brésilienne de Football (CBF).
Trois jours après l’annonce officielle d’Ancelotti à la tête de l’équipe nationale, Ednaldo Rodrigues, président de la CBF et artisan de sa nomination, a été destitué par le Tribunal de Justice de Rio de Janeiro. Accusé de fraude dans la signature d’un document, Rodrigues a été remplacé temporairement par Fernando Sarney, nommé comme intervenant judiciaire avec pour mission d'organiser de nouvelles élections — prévues pour le 25 mai, soit un jour avant l’entrée en fonction d’Ancelotti.
Mais c’est la réaction de Rodrigues qui fait surtout parler. Dans une déclaration-choc, l’ancien président a averti que la FIFA pourrait exclure le Brésil des qualifications au Mondial si la CBF reste « contrôlée juridiquement ». En effet, selon les statuts de la FIFA et de la CONMEBOL, toute ingérence politique ou judiciaire dans les fédérations nationales peut entraîner de lourdes sanctions. Et dans ce cas précis, le Brésil risquerait ni plus ni moins que de ne pas disputer les éliminatoires contre l’Équateur et le Paraguay.
La FIFA, qui veille jalousement à l’autonomie des fédérations, n’a pas encore réagi publiquement, mais les propos de Rodrigues soulèvent une alarme. Si les convocations de joueurs attendues le 26 mai ne sont pas reconnues par l’instance, le Brésil pourrait être mis au ban du football international.
Malgré cette crise, le nouvel intervenant Fernando Sarney a tenté de rassurer en affirmant qu’il préserverait « les contrats en cours » et « les activités sportives », ce qui inclut la nomination d’Ancelotti. Mais pour le technicien italien, qui s’apprêtait à relever un défi historique, l’avenir semble suspendu aux décisions de la justice brésilienne… et de la FIFA.
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