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·09 de fevereiro de 2025

Comment l’Atlético de Madrid a étouffé les offensives du Real Madrid en première période

Imagem do artigo:Comment l’Atlético de Madrid a étouffé les offensives du Real Madrid en première période

Car oui, si ce penalty a monopolisé l’attention médiatique, ce duel entre le Real Madrid et l’Atlético de Madrid a surtout été le théâtre d’un affrontement tactique entre les deux entraîneurs. D’un côté, Diego Simeone, fidèle à sa philosophie de discipline défensive et d’efficacité. De l’autre, Carlo Ancelotti, adepte d’une approche plus libre, misant sur l’instinct de ses joueurs pour punir l’adversaire au moindre faux pas.

Deux visions opposées qui ont finalement mené à un match nul logique. Si le Real Madrid a su trouver la faille en seconde période, il a d’abord été étouffé par le dispositif défensif des Colchoneros. Comprendre comment les hommes d’Ancelotti ont été muselés en première mi-temps permet de tirer des enseignements précieux pour éviter de répéter ces erreurs à l’avenir.


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Un jeu horizontal bloqué…

« On ne change pas une recette qui fonctionne. » Un adage que Carlo Ancelotti semble avoir appliqué à la lettre en reconduisant les schémas offensifs qui ont fait le succès du Real Madrid cette saison. En phase de possession, les Merengue se sont organisés dans une structure en 4-2-3-1 sur le papier, qui se transformait en réalité en un 2-2-6 avec ballon.

La mécanique était bien rodée : un double pivot Ceballos-Valverde servant de relais, des latéraux très hauts et une ligne offensive étendue pour maximiser l’occupation des couloirs. L’objectif ? Étirer au maximum le bloc rojiblanco et créer des brèches dans le demi-espace pour permettre aux ailiers de s’y engouffrer. Pour que ce plan fonctionne, une circulation de balle fluide et horizontale était nécessaire, avec de nombreux renversements et transversales.

Mais face à cette approche, l’Atlético de Madrid a parfaitement répondu avec un 4-4-2 modulable en 6-2-2, qui s’adaptait aux mouvements du Real Madrid. Les ailiers rojiblancos, avec l’aide des latéraux Lino et Nahuel Molina, ont joué un rôle clé dans cette organisation. À chaque tentative de renversement, l’ensemble du bloc défensif se réajustait instantanément, rendant impossible toute prise de vitesse pour Rodrygo et Vinicius.

Résultat : les dédoublements, habituellement si efficaces pour le Real, ont été systématiquement neutralisés. Et lorsqu’un ailier parvenait à recevoir le ballon, il était aussitôt pris en tenaille par plusieurs défenseurs, empêchant toute possibilité de dribble ou de centre.

Des prises de profondeur inefficaces coté Real Madrid

Les hommes d’Ancelotti ne sont toutefois pas restés passifs. Conscients des difficultés à passer par les côtés, ils ont cherché à exploiter leur point fort : la profondeur et les appels dans le dos de la défense.

D’ordinaire, le Real Madrid excelle dans l’art de casser les lignes adverses en combinant appuis-remises et décrochages. Laisser le moindre espace entre un défenseur central et son latéral revient à offrir une invitation aux Merengue pour une passe tranchante. C’est d’ailleurs ainsi que le Real a su trouver la faille en seconde période.

Mais face à cette menace, les joueurs de Simeone ont conservé une densité axiale maximale et ont exercé un pressing agressif sur le porteur de balle. Toute tentative de passe verticale était anticipée et bloquée par un rideau défensif bien organisé. Chaque joueur rojiblanco savait précisément quel espace couvrir et comment compenser les déplacements de ses coéquipiers.

Même lorsque les Madrilènes parvenaient à trouver un espace entre les lignes, ils étaient immédiatement acculés par des défenseurs sortant agressivement à leur rencontre. Cette volonté de défendre en avançant a contraint le Real Madrid à construire bien au-delà des trente derniers mètres, limitant sa capacité à accélérer le jeu.

Finalement, les seules opportunités dangereuses du Real Madrid en première période sont venues de transitions rapides après des récupérations hautes. Un constat préoccupant pour une équipe qui ambitionne de dominer ses adversaires et qui devra trouver des solutions face aux blocs compacts des grosses écuries européennes.

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