Benoit Trémoulinas : “Je ne sais pas ce qui m’est arrivé, je lève la main. Et là tu as Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset qui me regardent : ‘bon, Fernando, David’” | OneFootball

« Bordeaux-Le Mans, c’était mon premier match… C’est la saison 2007-2008. C’était la bonne équipe du Mans, avec Calvé latéral droit, et j’avais le japonais Daisuke Matsui sur mon côté. Je suis dans le vestiaire, Laurent Blanc annonce la compo. Mes genoux commencent un peu à trembler… Je me mets dedans, je vais dans la douche, je prends le ballon, voilà… Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset nous rassemblent, on parle tactique, les coups de pied arrêtés, les coups francs… Et la question arrive : ‘Bon, qui prend les pénaltys ?’. Et là, je ne sais pas ce qui m’est arrivé, je lève la main (rires). Et là tu as Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset qui me regardent : ‘bon, Fernando (Menegazzo), David (Bellion), vous les prendrez’. Magique… Je ne sais pas pourquoi j’ai levé la main. Souvent, on était trois mecs pour les tirer, et là, je ne sais pas pourquoi, j’ai levé la main. Ils étaient bons dans cet exercice, Fernando et David Bellion, la première année ce dernier en avait marqués beaucoup. Moi, j’en avais déjà tirés, mais pas plus que ça (rires). En plus, sur ce match, on perd 2-1, il y a un but pour moi… C’est comme ça. Il ne m’en a pas voulu, j’ai continué mon processus ».

« Si j’en ai déjà tirés ? Si, en Coupe de France plus tard, avec Francis Gillot. On a gagné la Coupe de France face à Evian, il y a eu quelques fois où on est passés au pénaltys, et j’en ai tirés, oui ».

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