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·24 de junho de 2025
Benfica déjoue la chaleur et le Bayern : un exploit inattendu à Charlotte

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·24 de junho de 2025
Benfica a décroché une victoire inédite face au Bayern München (1-0) lors du dernier match du groupe, organisé sous une chaleur étouffante à Charlotte. Cette performance met fin à une série de rencontres sans victoire pour les Portugais face aux Bavarois. Dès la 13e minute, Andreas Schjelderup a trouvé le chemin des filets, profitant d’un service précis de Fredrik Aursnes. Malgré une nette domination de la possession par le Bayern (73 %), Benfica s’est appuyé sur une organisation défensive solide et une gestion efficace du peu d’occasions obtenues.
Le Bayern, assuré de la qualification avant le coup d’envoi, a occupé le ballon et tenté sa chance à 13 reprises, cadrant 4 tirs. Les attaquants allemands ont souvent buté sur Anatoliy Trubin, auteur de 4 arrêts importants. Un but de Joshua Kimmich a été annulé pour hors-jeu après intervention de la VAR. Vincent Kompany a tenté d’inverser la tendance en lançant Harry Kane, Michael Olise, Joshua Kimmich, Jonathan Tah et Konrad Laimer. Malgré ce remaniement offensif, Benfica n’a pas flanché.
Les Lisboètes, dirigés par Bruno Lage, ont opté pour leur 4-2-3-1 coutumier, avec une attention particulière portée à l’axe central (Otamendi, Barreiro, Silva). Fredrik Aursnes s’est montré efficace en couverture et relais, tandis qu’Ángel Di María a été précieux à la sortie du ballon. Les occasions portugaises, peu nombreuses, sont restées menaçantes.
Bayern a aussi évolué dans un 4-2-3-1, misant sur la possession et l’intensité du pressing habituel, mais s’est heurté à une défense lisboète vigilante. Kompany a préféré titulariser Thomas Müller et donner du temps de jeu à Tom Bischof et João Palhinha dans l’entrejeu, plaçant plusieurs cadres sur le banc en début de match, notamment Harry Kane et Joshua Kimmich.
Le match s’est déroulé dans des conditions extrêmes, avec des températures proches de 40°C. Des pauses fraîcheur ont été mises en place, et la gestion de l’effort a influencé le rythme, surtout en seconde période. Aleksandar Pavlović a évoqué ce paramètre avant la rencontre, notant l’importance d’une adaptation physique spécifique.
Benfica devait obtenir au moins un nul pour assurer sa qualification, mais a choisi d’attaquer dès le coup d’envoi, comme l’a affirmé Fredrik Aursnes. Le Bayern cherchait à conserver la première place du groupe, avec pour enjeu d’éviter un adversaire difficile en huitièmes. L’équipe allemande affrontera finalement Flamengo lors du prochain tour.
Benfica a dû composer sans Andrea Belotti (suspendu), Tomás Araújo, Alexander Bah, Manu Silva (blessés) et avec une incertitude autour de Florentino. Côté Bayern, Jamal Musiala a été ménagé. Kompany a justifié ses choix de rotation par la nécessité de gérer l’effectif dans des conditions éprouvantes.
Anatoliy Trubin s’est illustré dans les buts de Benfica, tandis qu’Ángel Di María et Fredrik Aursnes ont été décisifs dans l’animation et la récupération. Côté Bayern, Joshua Kimmich a pesé sur la rencontre après son entrée, distribuant 4 passes clés. Michael Olise a apporté du danger sur son côté, et Aleksandar Pavlović a affiché une grande maîtrise à la relance (102 passes, 97 réussies).
Le match a marqué la première victoire officielle de Benfica contre le Bayern. La prestation collective et la discipline tactique des Portugais, conjuguées à l’impact des conditions climatiques et à la rotation allemande, ont été déterminantes dans un match suivi de près par la presse allemande et portugaise. La performance défensive de Benfica contraste avec la possession stérile du Bayern, qui a vu ses meilleures opportunités stoppées par Trubin, notamment des tentatives de Sané et Kimmich.
Le choc, joué devant un Bank of America Stadium bien rempli malgré la chaleur, a été diffusé en direct dans plusieurs pays et présenté comme un sommet du groupe dans cette Coupe du Monde des Clubs.