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·25 de setembro de 2024
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·25 de setembro de 2024
Déçu du scénario de la rencontre, Omar Daf reconnaît tout de même que l’Amiens SC a grandement souffert contre une équipe de Caen qui dispose d’atouts bien plus conséquents, mardi à l’occasion de la 6e journée de Ligue 2. Désormais, le coach amiénois ne pense qu’à une seule chose : vite récupérer pour livrer la meilleure prestation possible contre Rodez. Entretien.
On n’a pas les armes pour lutter sur l’ensemble du match. En début de match, on savait qu’ils allaient pousser, pour se mettre en confiance, pour amener le public avec eux. Ils marquent dans le premier quart d’heure. Il y a eu des corners, mais on a été solides dans l’ensemble. Le but, c’est une frappe contrée. Derrière ça, tu as une bonne réaction, tu reviens au score, tu as de bonnes séquences. Tu mets un beau but dans le jeu. Sur la durée du match, ils sont simplement plus armés que toi.
Maintenant, il y a beaucoup de déception, parce que les garçons ont fait les efforts. On a aussi rivalisé par moments, il y a eu pas mal de ressorties positives, on a su les faire reculer aussi. Sur le dernier quart d’heure, ça devient plus dur quand ils font leurs changements. De notre côté, on prend le deuxième but au moment où on veut faire les nôtres. On peut simplement résumer ce match en disant que c’est une équipe plus armée que nous. Caen n’a pas volé sa victoire. Pour nous, c’est difficile parce qu’on a fait tant d’efforts, parce qu’on s’est tant battu. A partir de là, c’est difficile de repartir avec un résultat négatif. C’est dur à avaler.
C’est une lutte d’influence. Lutin, Kandil et Mafouta ont été très intéressants. Nos deux meneurs de jeu ont fait de bonnes choses, ce qui nous a permis d’avoir une meilleure tenue et de remonter le ballon. Sur les fins de rencontre, on sait qu’ils ont un banc costaud et ça bascule en faveur de Caen sur les dix dernières minutes. Malheureusement, avec l’intensité et la durée sur des matches très difficiles comme ça, ça se joue souvent dans les dernières minutes. Il y a toujours une logique.
Il va falloir gérer ça. Avec l’enchaînement des matches, ce sera très dur pour certains. On va optimiser la récupération, les mettre dans le congélateur s’il le faut. On sait qu’il va falloir repartir au combat dès vendredi. On n’a pas le choix.
De toute manière, ce sont des changements qui allaient nous faire reculer encore un peu plus.
On verra comment ils se sentent ce mercredi. Ils ont pu faire une séance mardi. On est aussi à leur écoute. Ce sont deux garçons expérimentés. S’ils donnent leur feu vert, ils ne seront pas de trop. S’ils sentent que c’est encore juste, on fera l’impasse. On a encore quelques jours d’ici vendredi et on a bon espoir de pouvoir les récupérer.
Oui, c’est ça. On essaie de les mettre dans de bonnes dispositions, de les faire rentrer au bon moment, pour qu’ils emmagasinent de la confiance. Par moments, l’urgence de la situation fait qu’on est obligé de faire autrement. Owen (Gene) était sous la menace d’une expulsion, il fallait le sortir. Antoine (Leautey) et Rémy (Vita) ça tirait de plus en plus. Malheureusement, on prend le but au moment où on veut les soulager. Et de toute manière, ce sont des changements qui allaient nous faire reculer encore un peu plus. C’est comme ça. Il faut tirer les enseignements et le positif aussi de ce match, continuer à avancer.
Franchement, je reste concentré sur l’effectif à ma disposition, le match à venir. Je veux simplement continuer à travailler et à avancer. Le reste, je les laisse gérer. Vendredi va arriver très vite, ce qui compte est la capacité à bien se régénérer.
Il va y avoir de la compensation. Certains joueurs se sont entraînés tout de suite après le match. On va individualiser le travail mercredi, et on rentrera ensuite dans la préparation du match de Rodez. On va continuer à batailler.
Tous propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport