Alberth Elis : « Pratiquement tous les jours, c’était comme si je gagnais une année » | OneFootball

« Quand je me suis réveillé (du coma), je ne me souvenais pas que j’étais footballeur. Je ne me souvenais pas que j’étais en France, je ne me souvenais pas que j’étais hondurien. Les médecins pensaient qu’il serait difficile pour moi de me rétablir. Les deux premières semaines ont été difficiles, car je n’étais pas à 100% mentalement, mais jour après jour, j’ai commencé à aller mieux. Pratiquement tous les jours, c’était comme si je gagnais une année, et tous les jours, je m’améliorais et je me comprenais mieux. Depuis que je me suis réveillé, mes parents m’ont dit que j’étais toujours heureux. Heureux parce que j’étais en vie et reconnaissant envers Dieu parce qu’il me donnait une nouvelle chance de vivre ».

« Je suis allé voir un professeur qui m’a aidé mentalement – il m’a appris à parler et à écrire, parce que j’avais perdu cela en grande partie. Je ne pouvais pas bien parler, je ne pouvais pas bien écrire beaucoup de choses. Je suivais des cours pour que tout revienne petit à petit et c’est ce que je faisais toute la journée. Le matin, j’allais à l’école, l’après-midi, j’allais au gymnase, je passais d’autres tests. Chaque jour était le même pour que je puisse récupérer et revenir […] Dieu merci, mon père et ma mère étaient là. Ils se sont occupés de moi pendant tout ce temps et quand je les ai vus à mon réveil, j’ai ressenti une grande joie ».

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