Alain Roche : “Devant tout le monde, Claude Bez lui a passé un savon, en disant que c’était inadmissible, que ce n’était pas normal qu’un gamin de 18 ans tire à sa place” | OneFootball

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·30 de junho de 2024

Alain Roche : “Devant tout le monde, Claude Bez lui a passé un savon, en disant que c’était inadmissible, que ce n’était pas normal qu’un gamin de 18 ans tire à sa place”

Imagem do artigo:Alain Roche : “Devant tout le monde, Claude Bez lui a passé un savon, en disant que c’était inadmissible, que ce n’était pas normal qu’un gamin de 18 ans tire à sa place”

Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Alain Roche, s’est exprimé sur sa deuxième saison en pro, qui est en fait celle de la confirmation. Il fut d’ailleurs Champion de France, remporta la finale de Coupe de France, pour un doublé (1987). Il fit aussi 28 matches, plus les matches de Coupe d’Europe.

« C’est la confirmation. Là, je n’ai plus un rôle de remplaçant, je suis titulaire dans cette équipe-là. Il y a eu un recrutement de très haut niveau, avec les frères Vujovic qui sont arrivés, Zlatan et Zoran. C’étaient de magnifiques joueurs. José Touré est arrivé aussi, Philippe Vercruysse, Jean-Marc Ferreri, Philippe Fargeon en janvier… Une grosse équipe. Certains joueurs avaient arrêté, comme Bernard Lacombe il me semble. On fait le doublé cette année-là. C’est la récompense. Faire un doublé, c’est exceptionnel, ça arrive à très peu de joueurs dans leur vie. Surtout qu’à l’époque le championnat français était très homogène. Il y avait de très bonnes équipes, tous les meilleurs joueurs restaient en France, et vous n’aviez le droit seulement qu’à trois étrangers dans chaque équipe ».

Et il y a aussi ce match de Coupe d’Europe contre le Locomotiv Leipzig. Il joua d’ailleurs le match retour. Bordeaux avait perdu 1-0 à l’aller, puis l’avait emporté 0-1 au retour, mais avait perdu aux tirs au but dans une scène mémorable…


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« Je ne me souviens pas trop du match, mais je me souviens plus de la séance de tirs au but parce qu’Aimé Jacquet avait désigné Zlatko, qui refuse de tirer. Aimé Jacquet me regarde et me dit que c’est moi qui vais tirer. Quand c’est Aimé qui te demande quelque chose, tu dis oui… Bernard Lacombe, avant d’aller tirer, me dit ‘tu ne te poses pas de question, tu frappes fort au milieu’. Ce que j’ai fait, et j’ai marqué… Mais l’équipe a été éliminée. C’est la demi-finale de la Coupe des vainqueurs de Coupe. A la fin du match, on prend le bus pour l’aéroport, et dans la salle d’attente avant d’embarquer, Claude Bez arrive en voiture avec la tête des mauvais jours. Il est allé voir Zlatko, et devant tout le monde il lui a passé un savon, en disant que c’était inadmissible pour un joueur étranger de faire ça. A l’époque, tu ne pouvais venir en France de l’étranger que si tu avais 28 ans. Et donc Claude Bez lui a dit que ce n’était pas normal qu’un gamin de 18 ans tire à sa place, parce qu’il a refusé. J’étais un peu gêné, mais je n’y pouvais rien… Et ce n’est pas parce qu’il n’a pas tiré qu’on n’a pas gagné non plus, mais voilà… Pour ça, Claude Bez était incroyable. Il responsabilisait beaucoup les gens, et il ne supportait pas ceux qui ne prenaient pas leurs responsabilités. C’était le cas avec Zlatko, et pourtant il avait les qualités requises pour le faire ».

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