Wahbi Khazri, un mirage offensif | OneFootball

Dans un football où la donnée permet désormais d’objectiver les performances, certaines révélations font mal. Celle de Wahbi Khazri est sans appel : son apport offensif est un trompe-l’œil cette saison.

Whabi Khazri tire beaucoup, c’est vrai. Il est même dans les 25 % des joueurs qui tirent le plus en Ligue 1. Mais le problème, c’est qu’il cadre très peu ses tirs : il fait partie des 4 % les moins précis du championnat. En plus, il marque très peu, et même quand il a des bonnes occasions, il n’en profite pas.En résumé : il tire trop souvent et n’importe comment, sans que cela mette vraiment en danger l’adversaire.

En ce qui concerne sa capacité à créer des occasions pour ses coéquipiers, les chiffres sont également décevants. Bien qu’il semble être un passeur créatif, avec des statistiques qui suggèrent qu’il génère des situations intéressantes, ces passes n’ont pratiquement jamais de suite concrète. En fait, il est parmi les 18 % des joueurs les moins efficaces pour transformer ses passes en buts réels. Cela montre que, même quand il essaie de créer, ses actions ne sont pas exploitables ou ne mènent pas à des occasions réelles. Il fait des passes, oui, mais elles ne cassent pas les lignes et n’avancent pas vraiment le jeu. C’est joli, mais inutile.

Quant à son influence dans les zones les plus décisives, comme la surface de réparation, elle est pratiquement inexistante. Il touche très peu de ballons dans cette zone clé du terrain, et il n’est pas non plus une menace dans les duels aériens. En bref, il ne se retrouve pas dans les situations où il pourrait réellement faire la différence, que ce soit pour marquer ou pour créer des opportunités.

Il n’est ni buteur, ni passeur décisif, ni bon dans le jeu long. Tactiquement, il ne sert à rien.

Crédits Iconsport

Le constat est sans appel :– Il ne cadre pas ses tirs.– Il ne marque pas.– Il n’entre pas dans les zones dangereuses.

S’il fallait illustrer par un exemple ce que représente l’inefficacité offensive en Ligue 1, Wahbi Khazri en serait aujourd’hui l’un des symboles les plus parlants.