« Vous gagnez, vous êtes le champion, vous perdez, vous n’êtes plus rien » – Waldemar Kita | OneFootball

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Tribune Nantaise

·19 agosto 2025

« Vous gagnez, vous êtes le champion, vous perdez, vous n’êtes plus rien » – Waldemar Kita

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Waldemar Kita n’a pas échappé aux projecteurs à l’occasion de la première journée de Ligue 1. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le président du FC Nantes est revenu sur son rôle à la tête du club, son rapport au football et les perspectives d’avenir pour les Canaris.

À 72 ans, l’homme d’affaires franco-polonais a rappelé sa fidélité dans la durée : « N’en tirez aucune conclusion, mais je reste en général une vingtaine d’années à la tête d’une société. Ici, c’est ma dix-neuvième saison. » Un parallèle qui interroge, même s’il assure ne pas vouloir donner de signal trop clair : « J’aime le long terme et la stabilité, mais j’ai du mal à la retrouver dans le football. »


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Pour Kita, le football se distingue radicalement du monde de l’entreprise : « À cause de notre passion pour le foot, beaucoup de présidents perdent la notion du temps, de l’argent, d’une stratégie, d’une philosophie. Vous gagnez, vous êtes le champion, vous perdez, vous n’êtes plus rien. Cela n’a rien à voir avec une société qui fait de la recherche et de l’innovation. »

L’été a aussi été marqué par le fiasco du diffuseur DAZN. Très remonté, le patron des Canaris n’a pas mâché ses mots : « J’ai pensé proposer un écran noir. Les contenus étaient dramatiques. » Une pique qui illustre une nouvelle fois le ton direct d’un président qui reconnaît parfois une certaine maladresse. « Je demande juste un peu de reconnaissance, je n’ai pas peur de dire ce que je pense. »

Interrogé sur l’avenir du FC Nantes, Waldemar Kita a promis des changements en profondeur : « Je veux une révolution. Le club doit évoluer, s’adapter aux nouvelles réalités et retrouver de la sérénité. » Dans le même temps, il a confirmé la montée en puissance de son fils Franck dans la gestion quotidienne : « Petit à petit, je passe la main. C’est une transition naturelle. »

Un passage de témoin qui pourrait donc s’accélérer, sans que le président ne le formule clairement. « Ne cherchez pas de message caché. J’aime ce club, je me bats pour lui, et je le ferai tant que j’aurai l’énergie. »

À l’orée de sa 19e saison à la Beaujoire, Waldemar Kita continue ainsi de cultiver son paradoxe : un attachement profond au FC Nantes, une vision entrepreneuriale tournée vers la durée, mais aussi une relation parfois conflictuelle avec l’environnement impitoyable du football professionnel.

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