Voilà pourquoi le PSG doit absolument signer Rodrigo Mora | OneFootball

Un portugais au PSG, encore ? Ça fait beaucoup là, non ? Non. Déjà parce que Vitinha, Nuno Mendes et João Neves sont cruciaux pour Luis Enrique – Gonçalo Ramos, un très bon supersub pour le moment – ensuite parce que Rodrigo Mora est spécial. Vraiment très spécial. Au Portugal, on n’avait plus connu un tel niveau de hype depuis João Félix. Certains diront que ça ne ressemble pas à un compliment étant donné la carrière du Golden Boy 2019, mais entendons-nous bien : João Félix était une promesse, mais aussi une réalité. Il était fort, très fort. Ce qui s’est passé après son départ du SL Benfica ne l’effacera pas. Parenthèse fermée.

Rodrigo Mora a 17 ans et ira sur ses 18 le 5 mai prochain. À la date du 18 avril 2025, il a délivré 3 passes décisives et inscrit 8 buts. Dont deux ce jour même. Les deux seuls du FC Porto qui s’est imposé face à Famalicão (2-1). Le week-end dernier, il avait déjà été seul buteur côté bleu et blanc contre Casa Pia (0-1). Mais outre ces simples statistiques – qui ne sont pas si simples que ça vu son âge -, c’est la manière dont il marque qui surprend, enchante.

Rodrigo Mora ne se contente pas seulement de finaliser une action. Il attire le ballon à lui, le salue, lui offre un verre, puis deux. Ils sympathisent et découvrent, émerveillés, l’écho de leurs ressemblances. Très vite, ils ne font plus qu’un, comme deux notes en parfaite harmonie, comme Tsubasa Ozora – ou Olivier Atton. Ce n’est qu’après avoir dansé et fait danser ses adversaires – José Fonte pourra témoigner – qu’il daigne s’en séparer, non sans un petit pincement au cœur.

Paris est magique ? Alors soit. Aux clubs magiques, les joueurs magiques. Mais entendons-nous bien ici aussi : qu’il aille au PSG ou ailleurs importe peu. Tant que l’entraineur est amoureux de ce genre de profil et que l’équipe qu’il dirige est cohérente et intéressante à voir jouer, c’est validé. Hansi Flick, Pep Guardiola, et toute la troupe de techniciens magiciens, n’hésitez pas à demander à votre direction de vous amener Mora. Parenthèse fermée. On vous laisse maintenant profiter de ces trois buts, messiesque, maradonesque…

Photo by Octavio Passos/Getty Images