Girondins4Ever
·16 luglio 2025
Vincent Chaudel : “Quand vous êtes un club taillé pour l’Europe, vous rentrez dans un cercle vicieux, qui vous tire de plus en plus vers le fond…”

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·16 luglio 2025
Sur BFM Lyon, Vincent Chaudel, de l’Observatoire du Sport Business, s’est exprimé sur la situation de l’Olympique Lyonnais, faisant le rapprochement avec les Girondins de Bordeaux si l’OL était descendu en Ligue 2, vis à vis du stade.
« Un stade de 60000 pour jouer en Ligue 2, c’est extrêmement compliqué. On a pu voir aussi une situation similaire à Bordeaux en ligue 2. Dans une autre mesure, il y a eu Lens et Saint-Etienne en Ligue 2, qui ont réussi à avoir un public important malgré cette relégation. Mais c’étaient des stades moins importants, et peut-être un ancrage des supporters très fort. Il y a des supporters aussi à Lyon, mais en fait, Lyon s’est construit autour de la victoire, notamment autour des sept titres de Champion de France, et on se rend compte de la vraie force et de la vraie puissance d’un club que dans les moments difficiles. Le club vit des moments difficiles, et c’est là qu’on va voir la force de la marque Olympique Lyonnais sur le marché des sponsors, des joueurs, et sur les supporters eux-mêmes. La Ligue 2, ça aurait été une situation compliquée ».
Puis, il évoqua ce qui sauva Lyon, toujours en faisant le parallèle avec le Club au Scapulaire.
« Le problème d’une relégation, c’est que vous pouvez réduire d’un quart vos dépenses, mais les recettes vous les diminuez de moitié. Donc quand vous êtes un club taillé pour faire l’ascenseur, vous êtes prudent, et vous êtes à l’abri de ce genre de chose. Ou du moins l’écart n’est pas si important que ça. Quand vous êtes un club taillé pour la Coupe d’Europe et que vous vous retrouvez à être relégué, on l’a vu avec les Girondins de Bordeaux malheureusement, vous rentrez dans un cercle vicieux, et ça vous tire de plus en plus vers le fond. La chance de Lyon par rapport aux Girondins de Bordeaux, c’est qu’il y a un fonds très important, le fonds Ares, qui a 500 millions de fonds engagés dans ce projet-là. C’est quand même un demi-milliard, donc on n’a pas nécessairement envie de le perdre, même quand on est très fortuné ou avec une surface financière très importante. C’était moins le cas pour les Girondins de Bordeaux, et donc c’était très compliqué pour Gérard Lopez de trouver une solution alternative. Comme il a racheté essentiellement à crédit on va dire, là ça devient compliqué… Je veux rester positif. Je voulais croire au maintien de l’Olympique Lyonnais en Ligue 1, mais j’étais très dubitatif sur l’avenir de John Textor. Visiblement, j’étais dans le vrai, et on verra pour l’avenir de l’Olympique Lyonnais. C’était l’intérêt d’Ares de rassurer la DNCG et de rester en Ligue 1, mais aussi de la LFP qui lance sa chaine ».