Stade Rennais Online
·19 settembre 2024
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En avant-match, Julien Stéphan s'est longuement étendu en conférence de presse jeudi. Extraits. Première semaine après la fin du mercato : C'est une semaine assez courte, (…)
En avant-match, Julien Stéphan s’est longuement étendu en conférence de presse jeudi. Extraits.
Première semaine après la fin du mercato : C’est une semaine assez courte, mais très dynamique, intense, généreuse dans les efforts, avec une bonne volonté de la part de tout le monde.
Nouveau système : Comme dans tous les matchs, il y a des points positifs sur lesquels s’appuyer puis des axes d’amélioration. J’ai bien aimé l’efficacité offensive et défensive. Ce que je peux regretter c’est qu’on ait pas appuyé sur la dernière demi-heure. Ça fait aussi partie d’un match. À la fin ça s’est vraiment ouvert et on n’a pas exploité ces espaces.
Ostigard : Ce n’est pas un joueur. Mon dilemme tous les week-ends sera de choisir 11 joueurs qui débutent, de prendre 20 joueurs sur la feuille de match, et en cours de match de faire rentrer 3-4-5 joueurs. C’est le dilemme de tous les entraineurs. La concurrence existera toujours. Remettre la même équipe quand tu as gagné un match ? Je pense qu’il n’y a pas de règle, pas de vérité. Ça dépend de plein de paramètres, de facteurs, de la semaine d’entrainement, la dynamique de ton groupe, la nature de ton adversaire. Puis il y a l’ensemble des matchs qui vont arriver. On a la chance d’avoir assez peu de blessés. Mais chacun doit faire le maximum au quotidien pour gratter le max de temps de jeu possible, et considérer qu’il y a une équipe qui démarre et une qui termine. Parfois ceux qui terminent sont ceux qui font gagner le match.
S’adapter à l’adversaire ou consolider une équipe-type : Non pas s’adapter. Je parle de caractéristiques précises qu’il peut y avoir chez certains adversaires, certains points forts ou failles qu’on peut exploiter.
Assignon : C’est quelqu’un qui a de l’énergie à revendre et on le voit sur le terrain. Il a faim, a envie définitivement de s’imposer dans son club formateur. C’est important pour lui et nous. Même s’il y a eu des questionnements pendant le mercato, ça ne m’a pas empêché moi sur les premiers matchs de championnats d’envoyer le signal d’une envie claire et franche de travailler avec lui. Assez vite, ça n’a plus été une question pour nous, et on a considéré que certainement Lorenz allait rester avec nous. Il fait partie de ces joueurs là, par sa fraicheur et son énergie, qui doivent prendre de la place et de la consistance.
Milieux de terrain : Il ne faut se ferme à rien et suivre le déroulé de la saison. Il faut des joueurs assez complets dans ce système, capables dans la première relance de te faire avancer le jeu, et un des deux capable de projection. Par la course ou par la position. Il faut désaligner ces joueurs là. On va analyser tous ces éléments à chaque fois et ensuite il y aura la compétition nous permettant de dégager une hiérarchie à terme. Mais dans un premier temps il faudra donner sa chance à tout le monde. On peut le faire en 90 minutes comme en 15 minutes. Ce n’est pas le temps, c’est ce qu’on en fait. Santamaria : Il a une expérience de la Ligue 1 et un caractère qui lui permettent de rentrer dans cette case là (de leaders). Mais ce sont toujours le terrain et la performance qui va amener les choses.
Système préférentiel : Je n’en ai pas. Je fais partie des entraineurs qui pensent qu’un bon entraineur est celui qui s’adapte aux qualités et caractéristiques de ses joueurs. D’autres arrivent à imposer des choses avec un unique système auquel ils croient, moi ce n’est pas ma perception des choses. Et je le respecte. On a gagné une coupe de France en 4-2-3-1, on a fait une qualification en Ligue des Champions en 4-3-3, et à Strasbourg la meilleure saison depuis 40 ans en 3-5-2. Je n’ai pas de problème avec ça, j’ai simplement envie de mettre les joueurs dans les meilleures dispositions possibles par rapport à ce dont ils peuvent avoir besoin et à leurs caractéristiques. C’est ma seule réflexion. Je ne veux pas être dogmatique, j’essaye d’être pragmatique. Je défends certaines idées, mais le système est secondaire. Il y a une forme d’animation qui se développe, des principes à l’intérieur et surtout une mentalité d’équipe à développer.
Lens : Un peu moins costaud je ne pense pas. Ce sont des joueurs qui se connaissent par coeur, un système qui n’a pas bougé. Ils devaient changer pas mal de choses je crois à l’inter-saison et finalement ça n’a pas bougé à part Wahi. On va rencontrer des joueurs qui ont battu Arsenal la saison dernière. C’est une équipe forte, généreuse, dynamique, engagée, et qui a un gros vécu commun. Un gros adversaire qu’on va rencontrer.
Position de Rennes face à Lens : Je pense qu’on est challenger face à Lens aujourd’hui, de part leur vécu commun et le fait qu’ils aient très peu changé leur effectif. Mais les challengers peuvent avoir les dents très très longues. On est juste deux points derrière eux et pas loin. C’est super de pouvoir jouer ce match au Roazhon dans un stade plein. Ce n’est pas non plus le petit contre le gros. Je dis juste que c’est très intéressant de jouer ce type de matchs et qu’on constate que pour l’instant ils sont juste devant nous au classement et invaincus.