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·23 luglio 2025

Son intégration, Leonardo Jardim, 2004… Entretien inédit avec Eric Dier

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Arrivé à la fin du mois de mai en Principauté, le défenseur central anglais a profité du stage de pré-saison pour se confier sur son arrivée, son parcours et ses connaissances sur l’AS Monaco. Rencontre

Comme tout le monde, il a eu droit à son bizutage. Et ironie du sort, c’est chez lui, en Angleterre, qu’Eric Dier a entonné Three little birds de Bob Marley en plein stage à St. George’s Park, devant l’ensemble de ses coéquipiers et du staff de l’AS Monaco. C’est donc entre deux séances d’entraînement et avant de faire ses premiers pas avec les Rouge et Blanc contre Coventry (0-5), que le nouveau numéro 3 s’est longuement confié. Interview 🎙️


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Bonjour Eric. Pour commencer, raconte-nous le moment où tu as dû chanter devant tes coéquipiers pour le traditionnel bizutage ?

C’était bien, surtout que j’ai de l’expérience, donc je sais qu’il faut y aller en premier (sourire) ! C’est vraiment un moment sympa, ça fait partie des choses qui aident tout le monde à s’intégrer et en plus c’est amusant. Et puis c’est agréable d’être ici en stage avec l’équipe, parce qu’on passe du temps tous ensemble, ce qui permet d’apprendre à connaître tout le monde, donc c’est top.

Je dois avouer que c’est une sensation étrange d’être ici, d’autant que je ne suis jamais venu avec un club. J’y suis évidemment venu de nombreuses fois avec les Three Lions, donc je connais très bien l’endroit. Mais c’est agréable d’être ici, d’autant que c’est un endroit parfait pour s’entraîner, avec des installations fantastiques !

Eric DierA propos du stage à St. George's Park

Qu’est-ce que ça te fait justement de revenir ici au camp de base de la sélection anglaise ?

Je dois avouer que c’est une sensation étrange d’être ici, d’autant que je ne suis jamais venu avec un club. J’y suis évidemment venu de nombreuses fois avec les Three Lions, donc je connais très bien l’endroit. Mais c’est agréable d’être ici, d’autant que c’est un endroit parfait pour s’entraîner, avec des installations fantastiques ! Et puis il ne fait pas aussi chaud qu’à Monaco (sourire)…

Penses-tu que ce stage peut accélérer ton intégration dans le groupe ?

Oui, c’est sûr ! Comme je le disais, ça simplifie beaucoup de choses car tu es au quotidien avec tes partenaires, avec le staff, y compris durant les repas, et pas seulement à l’entraînement. On passe beaucoup de temps ensemble, donc c’est quelque chose que j’attendais avec impatience, pour pouvoir apprendre à connaître tout le monde… et retenir les prénoms de chacun déjà (rires) ! C’est vraiment sympa et très important surtout.

Personnellement, tu parles plusieurs langues (Anglais, Portugais, notions d’Espagnol et d’Allemand). Est-ce que ça aide aussi à s’intégrer, à faciliter la communication avec tout le monde ?

Oui, je le pense sincèrement, à 100 % ! Je dis toujours que les langues m’ont énormément aidé dans ma carrière et dans mes relations avec les gens. Le fait de parler le Portugais par exemple me permet de discuter avec les Brésiliens et avec certains membres du staff. Je me débrouille aussi en Espagnol pour échanger avec Ansu (Fati). Ça aide clairement à créer du lien avec les gens, donc oui, c’est un don fantastique.

J’ai trouvé un environnement très professionnel, comme je m’y attendais, avec le staff et toutes les personnes qui travaillent au Club. Je ne suis pas surpris, car je m’attendais à ce que ce soit très pro’ dans un vrai environnement de travail. Je l’avais compris à travers mes discussions avec la direction et le coach, mais je suis content que ça se confirme dans les faits.

Depuis ton arrivée au Club, quelles sont tes premières impressions ?

Très bonnes ! C’est agréable, car c’est une équipe jeune, et d’ailleurs je n’ai pas l’habitude d’être l’un des plus vieux, car je crois que seul Paul (Pogba) est plus âgé que moi (sourire). C’est une nouvelle expérience pour moi, mais c’est sympa, car ça me donne une nouvelle énergie. J’aime ça, d’autant que j’ai trouvé un environnement très professionnel, comme je m’y attendais, avec le staff et toutes les personnes qui travaillent au Club. Je ne suis pas surpris, car je m’attendais à ce que ce soit très pro’ dans un vrai environnement de travail. Je l’avais compris à travers mes discussions avec la direction et le coach, mais je suis content que ça se confirme dans les faits. Maintenant j’ai juste envie de bosser pour me préparer du mieux possible avec tout le monde pour la saison.

Que penses-tu de la qualité de cet effectif ?

Je pense qu’il y a beaucoup de qualité ici en effet, avec une bonne marge de progression étant donné la jeunesse de l’équipe. Il y a donc la possibilité de faire évoluer ce groupe, ce qui est toujours très excitant. Et je pense que moi-même, peu importe mon âge, tu peux toujours t’améliorer, toujours progresser, et c’est d’ailleurs un objectif personnel. Ensuite collectivement, je pense qu’il est clair que la volonté et l’ambition du Club est de franchir une nouvelle étape et de faire encore mieux que la saison dernière, de faire un pas de plus en avant. Et j’ai hâte de travailler dans ce sens !

Est-ce un de tes objectifs de donner quelques conseils aux plus jeunes, afin de leur faire profiter de ton expérience ?

Bien sûr, même si je ne suis pas un « professeur » (rires) ! Mais avant tout, je veux d’abord me concentrer sur mon propre comportement et sur le fait de donner un bon exemple. Plus que des mots, je pense que c’est le plus important : montrer des choses avant de parler. J’aime vraiment essayer de m’améliorer personnellement, d’être la meilleure version de moi-même !

C’est un club avec une grande histoire avant tout ! Je l’ai dit lors de ma présentation, je pense que mon premier souvenir date de la finale de Ligue des Champions en 2004 contre Porto. Comme j’ai grandi au Portugal, c’était évidemment un grand événement là-bas, avec José Mourinho notamment.

Eric DierSon premier souvenir de l'AS Monaco

Néanmoins je serai ravi de pouvoir aider d’autres joueurs à progresser, à se développer, à devenir meilleurs. Je pense que ça devrait toujours être ton but dans la vie ! Le top, c’est de voir que tu fais des progrès et que tu t’améliores, c’est la chose la plus gratifiante. J’essaierai de le faire personnellement et d’aider les autres, pour encore une fois passer un nouveau cap par rapport à la saison dernière.

Que représente l’AS Monaco à tes yeux ?

C’est un club avec une grande histoire avant tout ! Je l’ai dit lors de ma présentation, je pense que mon premier souvenir date de la finale de Ligue des Champions en 2004 contre Porto. Comme j’ai grandi au Portugal, c’était évidemment un grand événement là-bas, avec José Mourinho notamment.

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On imagine que les supporters du Sporting, ton club formateur, devaient être pour les Rouge et Blanc d’ailleurs…

Oh oui nous supportions tous Monaco, c’est certain (rires) ! Mais il y a aussi tellement de grands joueurs qui sont passés ici, qu’ils soient sortis du centre de formation ou bien juste passés par le club. Ça a toujours été une équipe que j’ai suivi, car beaucoup de joueurs portugais que je connaissais ont joué ici également. Je le répète, c’est un club avec beaucoup d’histoire, une équipe iconique ! Et puis c’est un maillot que tout le monde connaît partout dans le monde avec la Diagonale. Si je dois parler du présent maintenant, j’ai été très enthousiasmé par ce que la direction et le coach m’ont dit, ce qu’ils attendent de moi et ce qu’ils veulent faire, continuer à construire ici. C’est aussi pour cela que j’ai été très motivé dès le début à l’idée de venir ici.

Tu as joué contre cette équipe en 2016-2017. Qu’en gardes-tu comme souvenir ?

C’était il y a longtemps, j’avais 22 ou 23 ans je crois ! Mes souvenirs sont donc très lointains à ce sujet, mais je me souviens que l’entraîneur à cette époque était l’un de ceux que j’ai eu au Sporting Lisbonne, Leonardo Jardim. João Moutinho, qui était déjà professionnel quand j’étais chez les jeunes du Sporting, était là également. Je crois que les matchs ne se sont pas bien passés pour nous, c’est bien ça (il ironise) ?

Que t’a apporté Leonardo Jardim justement ?

J’étais très jeune à ce moment, je n’avais que 18 ou 19 ans. Il a été très important pour moi à un moment-clé de mon développement. C’était un entraîneur très exigeant, qui te poussait beaucoup, qui comme tous mes entraîneurs entre 18 et 20 ans, ont eu un grand impact sur moi. Je pense que chaque entraîneur avec qui tu travailles laisse une trace sur différents aspects.

Je sais qu’il a été un grand joueur, notamment lors de son parcours avec Tottenham, où j’ai également joué longtemps. Et je dois dire que c’est assez rare que des Anglais s’exportent à l’étranger. Mais pour moi, c’est fantastique de vivre une expérience dans un autre pays, dans un autre championnat…

Eric DierA propos de Glenn Hoddle

Savais-tu que tu es le quatrième joueur anglais à venir jouer à l’AS Monaco ?

Non je ne savais pas (sourire), même si je connaissais Glenn Hoddle évidemment. Je sais qu’il a été un grand joueur, notamment lors de son parcours avec Tottenham, où j’ai également joué longtemps. Et je dois dire que c’est assez rare que des Anglais s’exportent à l’étranger. Mais pour moi, c’est fantastique de vivre une expérience dans un autre pays, dans un autre championnat… Dans ma vie personnelle comme professionnelle, j’aime ce genre de défis, le fait de m’adapter à un endroit différent et à une autre culture également. Je trouve ça très excitant ! Le fait que le football soit différent d’un pays à l’autre, c’est vraiment très intéressant pour moi. Et évidemment, dans la vie personnelle aussi, vivre dans différents pays et avoir différentes expériences, c’est aussi très enrichissant.

Que peux-tu dire à propos de la Ligue 1 McDonald’s ?

Je dois d’abord y jouer pour répondre à cette question (rires) ! En regardant, tu ne peux qu’observer une partie, je pense que tu dois vraiment expérimenter ce championnat pour mieux le connaître. Mais ce que je peux dire de ce que j’ai observé la saison dernière, c’est déjà que le Paris Saint-Germain, qui est issu de ce championnat, a gagné la Ligue des Champions ! D’ailleurs la lutte pour les places en C1 était acharnée, et j’étais à fond derrière l’AS Monaco, espérant que le Club se qualifie pour cette grande compétition, c’était vraiment excitant. Le fait qu’autant de clubs se battent pour ces places, montre la compétition qu’il y a dans cette ligue. C’est quelque chose que j’ai trouvé très intéressant. J’ai donc vraiment hâte de découvrir cette Ligue 1, et je pourrai donner une meilleure réponse dans quelques semaines. Mais ce qui est certain en revanche, c’est qu’il y a énormément de talents en France, beaucoup de jeunes joueurs talentueux. Et puis la France est un pays de football, un pays de sport en général, c’est quelque chose que j’aime et que j’ai hâte de découvrir.

Que peux-tu nous dire à propos de ton prénom ?

Tu veux parler d’Eric Cantona ? Je ne sais pas vraiment si l’idée de mon prénom vient de lui. À l’époque, c’était déjà une légende, et je l’adorais en grandissant ! J’ai toujours eu son maillot avec ce fameux col relevé. Quand j’étais enfant, je l’adorais, un personnage incroyable.

Le sport est-il dans l’ADN de ta famille ?

Je crois que nous aimons tout simplement beaucoup le sport. Personnellement j’aime beaucoup de sports, je pense que c’est la plus grande passion dans ma vie. Même en dehors du football, j’apprécie vraiment le fait de regarder et de pratiquer d’autres disciplines. Lesquelles ? Je dirais le Tennis, la NBA, le Golf auquel je joue un peu, mais aussi l’UFC. C’est quelque chose qui a toujours fait partie de ma famille, avec mon grand-père, mon père et mes frères aussi, qui sont très athlétiques. C’est quelque chose dans lequel j’ai grandi, et je pense que ça m’a aidé dans mon parcours pour devenir professionnel.

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Es-tu vraiment superstitieux avant les matchs comme on a pu l’entendre ?

Oui, mais ce sont juste des choses stupides (rires) ! La plupart des footballeurs sont superstitieux, mais ce sont juste des petites choses idiotes que j’aime toujours faire avant un match. La liste est très longue, mais je gère ça mieux maintenant. Je pense que j’ai réussi à la raccourcir (sourire). J’aime juste toujours me préparer de la même manière avant chaque match, c’est important pour moi.

Ma plus grande inspiration dans le sport en général a toujours été Rafael Nadal ! Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai jamais vraiment eu de footballeur en exemple.

Eric DierA propos de son idole

Devenir footballeur pro’ a-t-il toujours un rêve pour toi ?

(Il répond spontanément) Oui ! Je ne me rappelle pas vraiment à quel âge, mais depuis le moment où j’ai rejoint le Sporting Lisbonne à huit ans, jusqu’à mon arrivée à l’académie à 13 ans, j’ai toujours rêvé de ça. Spécialement quand tu rejoins les équipes de jeunes, que tu t’entraînes là où les professionnels s’entraînent, et que tu peux les voir de près. Donc à partir du moment où j’ai déménagé à mes 13 ans, je voulais juste aller sur ces terrains et faire mes débuts. Toute ma vie tournait autour de ça ! C’était mon seul rêve à l’époque, et ensuite lorsque tu l’accomplis, tu passes d’un rêve à l’autre. J’ai eu beaucoup de chance !

Quelles ont été tes inspirations ?

Ma plus grande inspiration dans le sport en général a toujours été Rafael Nadal ! Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai jamais vraiment eu de footballeur en exemple. Il y a certainement des joueurs qui étaient au Sporting à l’époque dont j’essayais de m’inspirer, comme le capitaine Pedro Barbosa, car j’aimais beaucoup sa manière de jouer au foot. Ensuite, il y avait un défenseur brésilien qui s’appelait Anderson Polga. En grandissant là-bas, ce sont des personnes que j’admirais. Mais de loin, mon seul grand idole a toujours été Rafael Nadal. Je n’ai jamais regardé un footballeur comme je l’ai regardé lui !

Tu parlais à l’instant de ton rêve de devenir footballeur et de ta passion pour le sport. Peux-tu nous parler un peu de ton rôle d’ambassadeur de l’association Sported ?

Je suis content qu’on me pose cette question, car c’est quelque chose de très important pour moi, parce que c’est une association caritative qui utilise le sport pour essayer d’aider les enfants, comme vecteur d’épanouissement. Je crois beaucoup en Sported, car je pense que le sport peut t’aider à développer de nombreuses compétences qui ne sont pas uniquement liées à la pratique sportive. Je pense aussi aux compétences sociales que tu peux apprendre, ou par exemple comment gérer le sentiment de déception quand tu perds. Apprendre le respect également, le travail d’équipe, être capable d’être sociable dans un groupe. Je pense que le sport t’apporte beaucoup de leçons précieuses que tu peux utiliser dans n’importe quel aspect de ta vie. Sported offre aussi aux enfants un endroit sûr où aller après l’école. D’ailleurs, je suis allé plusieurs fois visiter certains de leurs centres à Londres. Et c’est incroyable de voir à quel point ces gens sont de vrais héros ! Ils consacrent leur vie aux enfants, où qu’ils soient dans le pays, en leur offrant un lieu sûr et en leur apprenant la discipline, le respect et beaucoup de valeurs importantes. Ils participent à éduquer ces enfants, c’est vraiment super !

Que peut-on te souhaiter pour cette saison ?

La santé, d’abord, car c’est vraiment le plus important (il sourit en touchant du bois) ! Ensuite, je pense qu’autant individuellement que collectivement, la progression doit toujours être l’ambition numéro un.

Oui évidemment, je suis très excité à l’idée de les rencontrer et de jouer au Stade Louis-II aussi ! Je peux le voir depuis mon appartement, donc j’ai vraiment hâte d’y disputer mes premières minutes.

Eric DierAu sujet des supporters monégasques

As-tu hâte de découvrir tes nouveaux supporters ?

Oui évidemment, je suis très excité à l’idée de les rencontrer et de jouer au Stade Louis-II aussi ! Je peux le voir depuis mon appartement, donc j’ai vraiment hâte d’y disputer mes premières minutes.

Sais-tu que l’équipe est toujours beaucoup soutenue à l’extérieur ?

Oui, j’en ai déjà entendu parler. J’ai hâte aussi de découvrir de nouveaux stades, et évidemment d’aller à la rencontre de nos supporters en déplacement. J’aime voir différentes enceintes, différents fans. Je suis donc pressé de voir nos supporters, mais je suis aussi excité de découvrir la Ligue 1 McDonald’s.

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