[Seconde Ligue] Tess David : «On voulait remercier les gens en étant le plus fidèles possible aux valeurs du club» | OneFootball

Les Lensoises auraient certainement préféré un meilleur scénario pour leur première à Bollaert-Delelis. Bien lancé dans la course à la montée, le Racing s’est incliné 2-3 face au FC Metz, qui lutte pour son maintien. La capitaine lensoise regrette, mais savoure cette belle rencontre avec Bollaert.

Lensois.com : Tess David, on a l’impression que la fête est un peu gâchée, pourtant il y a eu une belle ambiance et une belle réaction de votre part en deuxième mi-temps… On n’aime jamais perdre. Après, la fête, pour nous, je ne trouve pas qu’elle soit gâchée parce qu’on a réussi à ramener énormément de supporters. Que ce soit 1-0, 2-0, 3-0, ils ont été là du début à la fin. C’est quelque chose d’exceptionnel et je pense que ce n’est pas partout pareil. Ça nous a permis aussi de rester dans le match. Ça nous a vraiment aidées, donc “gâchée”, non. C’est une ambiance exceptionnelle, on les remercie encore parce que peu importe le scénario, ils ont été là, et c’est ce qui nous a permis de rester concernées, de rester dans le match. Il y a quand même des points positifs à en tirer.

En deuxième mi-temps, il y a eu un souffle, une dynamique. Comment on peut expliquer qu’en fin de match vous n’ayez pas réussi à atteindre l’objectif fixé ? C’est ce qu’on s’est dit dans le vestiaire. Même si tout n’était pas parfait sur le plan tactique, on voulait remercier les gens en étant le plus fidèles possible aux valeurs du club, c’est-à-dire la détermination, se donner quoi qu’il arrive. C’est ce qu’on a réussi à faire. Malheureusement, on prend un but très vite, donc ça retarde un petit peu le truc, mais ça ne s’est pas joué à grand-chose. C’est un championnat serré, face à une belle équipe de Metz qui jouait, elles, son maintien, donc on savait que ça n’allait pas être facile. Ça ne s’est pas joué à grand-chose, mais il y a quand même des points positifs à en retirer.

«On ne va rien nous donner»

Est-ce que vous avez senti du stress, que vous n’arriviez peut-être pas à mettre le jeu que vous vouliez en place au début ? Non, je pense que le public, ça a joué pour nous. Au contraire, ça nous a aidées dans les moments difficiles, ça nous a poussées à vouloir bien faire. Après, c’est sûr qu’on n’a pas tout réussi, mais comme à chaque match, on va continuer à travailler. Mais le public et les supporters, ça a été vraiment que du plus dans ces moments-là. Le stade, la pelouse… incroyable. Donc non, pas forcément de stress. On ne peut pas se cacher derrière ça. On a fait le match qu’on a fait sur le moment, et ça n’a malheureusement pas suffi.

Est-ce qu’il peut y avoir une vraie crispation au moment de finir, avec ces matchs qui tournent un peu moins bien ? Une crispation ? Non, je ne pense pas. On savait depuis le début qu’une saison, c’est long. Si on peut imager ça, c’est comme un marathon. On savait très bien qu’on ne faisait pas partie des équipes qui avaient forcément l’ambition de monter tout de suite. On savait que si on le faisait, c’était sur toute la saison. Là, c’est ce qui va se passer : chaque match va être difficile. Il reste encore pour nous deux journées, donc on va les jouer à fond. Et on sait que, de toute façon, rien n’est acquis. On ne va rien nous donner, donc c’est à nous de mettre toutes les choses en place pour se battre jusqu’au bout et aller chercher le mieux possible.