Olympique-et-Lyonnais
·8 novembre 2024
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·8 novembre 2024
Pierre Sage, à quand remontent vos premiers souvenirs de derby ?
Pierre Sage : Très tôt. En tant que spectateur dans un premier temps, ensuite dans un rôle d’éducateur à l’Académie. J’ai toujours suivi l’ensemble des matchs même des autres catégories pour ces derbys. Ça mobilise beaucoup d’énergie, beaucoup d’attention. C’est très important pour nous, pour notre club, pour notre ville et on va être les dignes représentants de tout ce monde.
Comment appréhende-t-on un tel rendez-vous ?
Il y a deux aspects avec d’un côté, considérer le match sur le plan tactique, de l’organisation de l’adversaire. Et il y a le côté émotionnel très fort qu’il faut gérer en plus. Lorsqu’on arrive à allier les deux, on peut faire de belles choses dans ce genre de situations avec en plus un match devant notre public. Un élan populaire et un soutien sans précédent.
Il y a une forme d’impatience. Comme la gérer ?
Il faut plutôt la rendre positive et qu’il n’y ait pas un côté à annihiler les joueurs, mais plutôt un côté à donner de la force, de l’énergie, de la cohésion, de la solidarité. Il faut que ce soit plus que onze joueurs qui soient sur le terrain, mais bien un peuple complet qui en affronte un autre.
Tout l’environnement parle de ce derby, le comprenez-vous ?
Oui, dans le sens qu’il ne s’est pas joué depuis longtemps. Ça fait longtemps qu’il n’a pas eu lieu, c’est une case que l’on coche assez vite quand on lit le calendrier de la saison. Maintenant, il est là et l’important est de le jouer le jour J et non les jours qui le précédent. L’impatience est une bonne chose, mais il faut qu’elle donne de la force et de l’énergie.
Vous avez passé votre jeunesse dans le Jura et l’Ain. Votre rapport à ce derby a-t-il changé ?
Oui, il change parce qu’on considère que c’est un match important quand on est loin et à partir du moment où on est partie prenante, c’est un match qui devient très important, voire vital puisqu’il agit sur l’humeur pendant tout un semestre. On le considère comme étant un levier important pour être de bonne humeur.
Que reste-t-il de l’amateur de foot ?
Aujourd’hui, je n’ai pas envie d’être amateur de foot, j’ai envie d’être un pur Lyonnais. Je suis entré en études en 1998 ici, donc j’ai eu le temps de m’imprégner de cette culture-là, ne vous inquiétez pas. Ça fait 26 ans que je suis lyonnais maintenant.
Quel est votre plus beau souvenir d’un OL - ASSE ?
Mon plus beau souvenir est bizarrement avec les plus jeunes avec les U16. On avait choisi de jouer en 4-1-3-2 et on avait mis 3 buts en 20 minutes. On avait gagné 4-2 à la fin, c’était un match extraordinaire, les jeunes avaient été incroyables et il y avait Enzo Molebe qui avait marqué et qui est avec nous aujourd’hui.
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