Rolland Courbis : « Peut-être que le premier adversaire de ma vie, ça aurait été de lutter contre une aiguille à tricoter » | OneFootball

« Je ne l’ai pas fait exprès, c‘est une originalité. C’est mon père qui l’avait pondu. A partir du moment où c’est pour le même prix, on ne va pas s’en priver. On va mettre deux L, ça lui permettra de mieux voler. Je ne sais pas s’il penser à voler comme un oiseau ou à voler comme quelqu’un qui est peut-être en difficulté contre le policier qu’était mon père. »

« C’est-à-dire que c’était difficile de naître dans le trois pièces où nous habitions. Il y avait déjà ma sœur, mon père, ma mère, mon grand-père et ma grand-mère. Ils habitaient dans trois pièces, sans salle de bain, sans cabinet. Il y avait une cour en bas où on descendait pour aller aux toilettes. C’est vrai qu’il y avait une spécialiste des avortements à Sainte-Marthe, dans le 15ème arrondissement. Ca se faisait avec des aiguilles à tricoter et donc peut-être que le premier adversaire de ma vie, ça aurait été de lutter contre une aiguille à tricoter. Ça ne devait pas être simple (sourire). Evidemment que je plaisante. […] Je posais un problème mais d’un autre côté on ne voulait pas se passer de l’éventualité d’avoir un garçon dans la famille. Donc je trouve ça mignon. »

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