Rodrygo au bord du gouffre, le Real Madrid n’écarte plus une vente | OneFootball

Rodrygo traverse l’une des périodes les plus délicates de sa carrière au Real Madrid. En perte de vitesse, bousculé par la montée en puissance d’Arda Güler, l’ailier brésilien voit son statut de titulaire sérieusement remis en cause comme l’indique AS.

De retour après une grippe, il ne lui reste que quelques matchs pour inverser la tendance avant le Mondial des clubs. Une mission difficile, d’autant que Güler a profité de son absence pour s’installer dans le onze d’Ancelotti.

Le tournant a peut-être eu lieu lors de la finale de la Coupe du Roi, quand Rodrygo, pourtant titulaire, a été remplacé à la mi-temps par un Mbappé diminué, mais qui a aussitôt dynamité le match. Depuis cet épisode, l’ancien de Santos semble avoir perdu du crédit. Le Brésilien n’a marqué qu’un seul but lors de ses 21 dernières apparitions. Une statistique inquiétante pour un joueur qui espérait encore incarner l’avenir du Real Madrid.

Rodrygo, un atout économique pour le Real

Le club madrilène, lui, réfléchit. Toujours selon AS, la direction voit en Rodrygo une possible source de revenus. Estimé à 100 millions d’euros par Transfermarkt, il figure parmi les cinq joueurs les plus chers de l’effectif avec Valverde, Mbappé, Bellingham et Vinicius.

Son contrat court jusqu’en 2028, mais le timing est idéal pour envisager une vente sans trop de perte de valeur. le Real Madrid sait que plus le temps passe, plus le pouvoir de négociation s’érodera. D’autant plus que Rodrygo est la cible numéro une d’un certain Pep Guardiola pour endosser le rôle de leader offensif de Manchester City.

Le joueur n’a jamais fermé la porte à un départ. Lors de l’annonce du transfert de Mbappé, Rodrygo avait laissé entendre que tout pouvait arriver. Une déclaration énigmatique, vite corrigée, mais révélatrice d’un mal-être. Son langage corporel et son attitude lors des derniers matchs laissent penser qu’il vit mal la concurrence, selon AS. Reste à savoir s’il rebondira avant la fin de saison… ou si le Real Madrid actera la fin d’une histoire qui s’essouffle.

Léo Jobert