Reims : le club indigné par la vague de harcèlement subie par un de ses joueurs | OneFootball

Le Stade de Reims a publié un communiqué ce samedi pour prendre la défense de Khalil-Liam Kie, son jeune défenseur de 16 ans victime d’une vague de commentaires racistes après l’annonce de son premier contrat professionnel.

L’heure aurait dû être à la célébration. Ce samedi 28 juin, le Stade de Reims officialisait la signature du premier contrat professionnel de Khalil-Liam Kie, défenseur central de 16 ans formé au club. Une étape charnière dans le parcours de ce jeune international français U17, arrivé dans la Marne en 2023 après des passages aux Ulis et à Montrouge. Mais la joie a vite laissé place à l’indignation. Car sur les réseaux sociaux, la publication de cette annonce a été polluée par une série de messages racistes, moqueurs et profondément déplacés, mettant notamment en doute l’âge du joueur. Face à cette vague de haine, le Stade de Reims a réagi avec fermeté.

Un joueur exemplaire

Dans un communiqué publié dans l’après-midi, le club champenois a dénoncé "une telle vague de commentaires à l’égard d’un adolescent de 16 ans en construction personnelle et professionnelle" et a tenu à rappeler que "la frontière entre l’humour et le harcèlement est parfois fine. Le SDR a également réaffirmé son engagement contre toutes les formes de discriminations, s’inscrivant "dans le mouvement national de lutte contre ce fléau". Pour Reims, cette signature devait rester "un moment de bonheur et de partage", à la hauteur de "l’exemplarité" du joueur depuis son arrivée au club.

Khalil-Liam Kie, surnommé "Le Colonel" en interne pour sa maturité et son leadership, poursuivra son développement au sein du groupe Pro 2, qui évolue en National 3. Déjà apparu à cinq reprises avec la réserve rémoise, il incarne une des belles promesses de la formation maison. Dans une déclaration pleine de reconnaissance, le jeune défenseur s’est dit "fier de signer" avec un club qu’il décrit comme "une véritable famille". Une famille qui, ce samedi, n’a pas hésité à le protéger face aux attaques. Reims espère désormais que les valeurs de respect et d’inclusion, souvent brandies dans le monde du football, ne resteront pas lettre morte à l’heure des réseaux sociaux.

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