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·27 aprile 2025

Real Madrid – FC Barcelone (2-3) : ce qu’il faut retenir de la finale de Coupe du Roi

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Le Real Madrid s’est incliné en fin de prolongations face au FC Barcelone (3-2) en finale de la Coupe du Roi, sur un but décisif de Jules Koundé. Pourtant revenus dans le match après une seconde période de haute intensité, les hommes de Carlo Ancelotti n’ont pas réussi à tenir face aux assauts catalans. Pour la deuxième fois cette saison, les Merengues doivent s’avouer vaincus face à leurs éternels rivaux lors d’une finale.

Avec des buts signés Pedri, Ferran Torres et Koundé côté blaugrana, contre ceux de Mbappé et Tchouaméni pour le Real Madrid, le FC Barcelone décroche ainsi sa 32e Coupe du Roi au terme d’un match spectaculaire et indécis jusqu’à la dernière minute.


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Ancelotti, une préparation de match ratée

Carlo Ancelotti est passé complètement à côté de son plan de jeu initial. En titularisant Lucas Vázquez au poste d’arrière droit, il a forcé Rodrygo à évoluer dans un rôle hybride où il devait sans cesse reculer pour aider défensivement. Résultat : le Brésilien a été éteint, Vinicius Jr s’est retrouvé esseulé en attaque et le Real Madrid a subi la domination catalane pendant toute la première période, sans jamais trouver de solution.

Ce n’est qu’après les ajustements de la pause — repositionnement de Valverde, entrées de Modric, Güler et Mbappé — que le Real est parvenu à hausser le ton. Mais ces changements salvateurs n’effacent pas la mauvaise lecture initiale du match par Ancelotti. Le match d’hier laisse l’impression que la fin de l’ère Ancelotti est désormais inéluctable.

Jude Bellingham, un leader qui émerge

S’il y a bien un joueur qui a brillé côté madrilène malgré la défaite, c’est Jude Bellingham. Le milieu anglais a tout donné sur la pelouse : pressing incessant, récupérations précieuses, qualité technique sous pression et projection offensive permanente.

Dans un Real Madrid en difficulté, Bellingham a été le seul capable de hausser son niveau pour porter l’équipe. Sa capacité à franchir les lignes par la passe ou le dribble a constamment mis en danger la défense catalane. Un comportement exemplaire qui confirme, s’il le fallait encore, que Jude Bellingham est bien le futur patron du Real Madrid.

Un Clásico au goût particulier

C’était seulement la huitième finale de Coupe du Roi entre le Real Madrid et le FC Barcelone… et elle restera dans les mémoires. Avec cinq buts marqués, jamais un Clásico en finale n’avait été aussi prolifique. Barcelone, grâce à ce succès 3-2, égalise dans l’historique des finales face au Real (quatre victoires partout) et empêche son rival de remporter une troisième finale consécutive contre lui, après 2011 et 2014.

La finale d’hier a également été la deuxième de l’histoire entre les deux géants espagnols à aller jusqu’à la prolongation, après celle d’avril 2011. Et comme souvent lors de ces grandes confrontations, tout s’est joué à un détail près, dans un match au scénario totalement fou. Malgré la défaite, le Real Madrid aura livré un combat qui annonce peut-être un dernier Clasico encore plus brûlant en championnat, le 11 mai prochain.

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