Paris FC – Stéphane Gilli avant Lorient : « C’est peut-être une petite finale pour vous, mais ce n’est pas une fin en soi » | OneFootball

Leader de ce championnat de Ligue 2, le Paris FC s’apprête à retrouver son dauphin, le FC Lorient, pour l’affiche au sommet de cette 16e journée. Chez des Merlus toujours invaincus au Moustoir, les Franciliens ont l’occasion de reprendre un peu d’air en tête et de conserver leur première place durant la trêve hivernale. Présent en conférence de presse en amont de ce choc, l’entraîneur parisien, Stéphane Gilli, n’a pas nié l’importance de match mais a tout de même tenu à la nuancer un peu.

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Un gros match face à Lorient

« On parle de Lorient, mais quand on va recevoir Martigues, ce sera un tout autre match avec ses difficultés. Demain (ndlr : samedi), pour moi, c’est presque un bon match. On va avoir un bon terrain. Ce sont deux belles équipes, c’est la meilleure équipe à domicile. Et nous on est la meilleure équipe à l’extérieur. Ils ont énormément de qualités, ils descendent de Ligue 1, ils ont pratiquement gardé leur ossature. Ils sont en pleine confiance à domicile, c’est un petit objectif pour nous d’arrêter cette série. On fait du foot pour jouer des matchs comme ça, avec du jeu et de l’enjeu. »

Le fauteuil de leader en jeu

« Si on finit premier à la trêve, ce sera une très belle partie de saison. Mais quoi qu’il se passe, il reste encore 18 matchs derrière. À nous d’être performant, je trouve que l’on grandit dans certains domaines depuis quelques matchs malgré les résultats. J’espère que ça va nous servir dans ce match de samedi […] C’est peut-être une petite finale pour vous, mais ce n’est pas une fin en soi. »

Les clés de la rencontre

« Je ne vais pas être original en disant que dans la concentration, dans la rigueur, dans la défense préventive, surtout quand on aura le ballon, il faudra être concentré. Mais ce sont des principes que l’on appliquait la semaine d’avant et que l’on appliquera encore. Il faudra peut-être être encore un peu plus rigoureux et concentré. Ce que j’ai bien aimé aussi à Ajaccio, c’est qu’on a fait mal à l’adversaire pendant nos temps forts. Et dans un match comme ça, on sait qu’il faudra leur faire mal sur les situations qu’on aura pour marquer ce premier but, on connaît l’importance du premier but […] Il faut jouer, ne pas être inhibé par l’enjeu. Quoi qu’il se passe, derrière il restera encore énormément de temps. Donc qu’ils prennent du plaisir à pratiquer le football que l’on essaie de mettre en place. »

Photo Daniel Derajinski/Icon Sport