Paris FC : promu en Ligue 1, le PFC veut un meilleur centre d'entraînement | OneFootball

Fraîchement promu en Ligue 1, le Paris FC s’apprête à franchir un cap bien au-delà du rectangle vert. Le PFC veut muscler ses installations pour répondre aux exigences du très haut niveau.

Le rêve est devenu réalité. Après plusieurs années de frustrations, le Paris FC a validé vendredi sa montée en Ligue 1, grâce à un match nul contre Martigues (1-1) combiné au score de Metz à Rodez (3-3). Une première depuis 1979. Si la fête a été belle, la transition vers l’élite s’annonce surtout intense côté coulisses. Adieu Charléty. Le club parisien évoluera la saison prochaine au stade Jean-Bouin, voisin du Parc des Princes, dans un accord de cohabitation avec le Stade Français. Un choix symbolique et pratique pour gagner en visibilité dans la capitale. Mais ce changement d’adresse n’est que la partie visible de l’ambition parisienne.

Des terrains en surchauffe

Le vrai défi se situe à Orly. Le centre d’entraînement, partagé par les sections masculines et féminines, fonctionne aujourd’hui avec seulement quatre terrains sur huit hectares. Une structure que Jürgen Klopp, directeur du football de Red Bull (actionnaire du club), a lui-même jugée insuffisante pour un projet de Ligue 1 lors de son passage dans la capitale. Depuis plusieurs mois, les discussions sont engagées avec les collectivités locales, notamment Orly, Choisy-le-Roi, Villeneuve-le-Roi et le département du Val-de-Marne, pour obtenir un agrandissement conséquent, avec en ligne de mire une extension vers le parc du Grand Godet. L’ambition ? Passer à 18 hectares dès 2026 et créer de nouveaux terrains pour désengorger les installations actuelles, d'après Le Parisien.

La montée en Ligue 1 agit comme un révélateur et un accélérateur. Le club ne cache pas son besoin de structuration rapide pour éviter de bricoler dans l’élite. Si le projet d’agrandissement à Orly ne se concrétise pas, des plans B sont déjà étudiés ailleurs en Île-de-France. Mais les communes concernées, conscientes de l’opportunité que représente un club en L1 sur leur territoire, demandent des compensations financières. En parallèle, Red Bull pousse pour une professionnalisation à tous les étages. Et cela commence par les infrastructures, considérées comme l’épine dorsale d’un projet pérenne. Le PFC n’a plus le temps d’attendre.

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